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Constructeurs

JDM : et maintenant l’Abaca !

Publié le 16 septembre 2005

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Le dédoublement est de rigueur chez JDM. Version longue de l'Albizia, l'Abaca devrait permettre à la marque de conforter ses positions. Depuis le lancement de l'Aixam 500.4 en 2002, la catégorie des "maxis-minis" ne cesse de se développer. Après Chatenet, qui s'est...
Le dédoublement est de rigueur chez JDM. Version longue de l'Albizia, l'Abaca devrait permettre à la marque de conforter ses positions. Depuis le lancement de l'Aixam 500.4 en 2002, la catégorie des "maxis-minis" ne cesse de se développer. Après Chatenet, qui s'est...

...centrée sur la "grande" Barooder, Microcar et sa MC2, voici la nouvelle offre de JDM, une version dérivée de la récente Albizia. Elle reste fidèle à la technique traditionnelle de la coque en polyester (en plusieurs éléments), collée et boulonnée sur un châssis mécano-soudé en acier. Reposant sur un empattement et des voies élargies, l'Abaca se veut essentiellement plus spacieuse, offrant 20 centimètres de plus en longueur et 4 de plus en largeur. Elle reste malgré tout dans un gabarit "raisonnable", avec 2,84 mètres de long, soit à peine plus qu'une Ligier X-Too.
Plus qu'une soute gigantesque, pas toujours très utilisable compte tenu de la charge utile et de la puissance limitées, JDM a choisi de privilégier les passagers. L'Abaca bénéficie donc d'une position de conduite nettement améliorée, avec un plancher surbaissé qui permet de se rapprocher d'une posture "automobile", d'autant que les sièges gagnent une assise plus longue. L'aménagement intérieur est pratiquement identique à sa petite sœur, excepté quelques touches façon aluminium ici et là, et le montage d'un système de déverrouillage de hayon à commande électrique.
L'équilibre des lignes y gagne aussi, les proportions se rapprochant toujours plus d'une "vraie" automobile. Par ailleurs, on note l'adoption de poignées de portes de type 206, plus pratique que les petites manettes de l'Albizia, et de protections latérales noires.
Les trains roulants changent peu, hormis les pneus, qui passent de 145 à 165 mm de largeur et l'amortissement, qui gagne en souplesse. Pour le moteur, JDM reste fidèle au bicylindre Yanmar, même si son homologue Lombardini est proposé. Mais, comme pour l'Albizia ou feu la Titane, les ventes sont négligeables : à peine 5 % des JDM commandées le sont avec le Focs. En revanche, si le moteur japonais offre plus de couple, il est aussi plus bruyant, aussi la marque angevine étudie un dispositif d'encapsulage, de rigueur sur une "sans permis" moderne. Une évolution d'autant plus indispensable que la clientèle roule de plus en plus, et qu'avec un réservoir de 18 litres, l'Abaca (comme l'Albizia) a théoriquement de quoi parcourir 500 kilomètres ! Sur la version la plus demandée, la Confort, la liste d'options comprend le choix entre un toit ouvrant manuel ou électrique, le garnissage des sièges en cuir, l'autoradio CD, la peinture noire, les antibrouillards et le radar de recul, encore peu répandu sur le marché.
Commercialisée depuis avril, elle a immédiatement trouvé sa clientèle, au point que l'Albizia ne représente plus que 7 à 8 % des commandes. Cela ne l'empêche pas de poursuivre sa carrière, notamment grâce à sa version UT, à porte arrière à double battant.
JDM semble bien parti pour atteindre les 1 200 ventes dans l'Hexagone dès cette année, tandis que les cadences tendent à augmenter régulièrement : 13 voitures par jour, contre 9 au mois de janvier. De la sorte, JDM s'éloigne de Chatenet pour se rapprocher de Ligier.


André Nicolas

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