Grenelle de bénitier
des temps modernes. Le "vert" est à la mode, sur-médiatisé et placé en tête de gondole au sein des sièges. La chasse au CO2 est devenue la quête de l'industrie automobile. C'est le message le plus visible sur les dernières publicités des constructeurs, lisible ne rimant toutefois pas toujours avec compréhensible… Les "gammes vertes" poussent comme du chiendent et les hybrides vont fleurir à foison dans la prochaine décade. C'est louable, même si cette dévotion n'est pas immaculée. Les véhicules "verts" et les "pollueurs" se côtoient toujours et leur cohabitation n'est souvent rendue présentable que par des numéros de marketing frôlant l'équilibrisme. Or, chacun sait qu'une différence de prix, même infime, fera pencher le client du "mauvais" côté, dans le bain de Nox et de benzène. D'autant que la "révolution verte" n'a pas encore éclos dans les argumentaires de vente. Sans exploser leur grille de rendements, les constructeurs gagneraient à aller plus loin. Notamment pour mieux valoriser les progrès qu'ils ont accomplis et se payer un produit phytosanitaire contre la horde des "Grenelliers". Vous savez, ceux qui diabolisent l'automobile tout en sanctifiant le plein emploi (sic) et en nous promettant une lecture des Bucoliques dans nos bétons urbains. Grenelle de bénitier car la France investit notamment quatre fois moins que dans les années 70 pour les transports collectifs… L'Etat veut se prémunir de la faillite et les élus ont peur ne pas être réélus, fauchés par les impôts locaux. JC Decaux, alias Monsieur Vélib' peut continuer de semer, même si c'est presque un délit d'initiés…
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