GE Money Bank : La passe de trois
...aussi bien en valeur qu'en nombre de dossiers. Les montants financés grimpent ainsi de 12,2 %, à 543 millions d'euros, et le nombre de dossiers augmente de 11,4 %, dépassant la barre des 40 000. Patrick Berchot, le directeur des financements auto et moto, a-t-il une formule magique ? Il s'en défend et met en avant "une qualité de service" notamment grâce aux 21 agences sur le terrain et à des produits complets. En effet, le directeur ne fait pas des taux agressifs sa priorité mais joue la carte de produits complets. Selon lui cette approche renforce la confiance des opérateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le portefeuille de GE Money Bank. "En 2005, deux tiers de notre croissance a été générée par de nouveaux apporteurs d'affaires", explique Patrick Berchot. De plus, il se félicite d'une croissance équilibrée. Tous les types de financements, qu'ils s'adressent aux particuliers ou aux entreprises, notamment PME et TPE, progressent d'une manière relativement homogène avec toutefois une LOA et un crédit bail VN en hausse de plus de 22 %. Qu'en sera-t-il en 2006, GE Money Bank va-t-elle conserver un tel rythme de croissance ? C'est évidemment un but, même si certaines évolutions du marché suscitent la réflexion selon Patrick Berchot. Déjà, la TVTS. Cette dernière semble promise à de nouvelles discussions et cette éventualité va sûrement repousser des décisions d'achats et donc de financements au 2e voire au 3e trimestre. Les modèles low cost, Logan en tête et ses futures concurrentes, posent le problème de la baisse du montant moyen financé mais aussi du transfert des VO vers les VN (et peut-être des indépendants vers les captives ?). Des VO qui suscitent également des inquiétudes dues à certains excès sur les valeurs résiduelles qui nuisent à l'écoulement rentable de ces derniers comme la fermeture du marché algérien d'ailleurs. Mais pour finir sur une note d'optimisme, Patrick Berchot ne s'attend pas à une révolution pour 2006 simplement à une accentuation des tendances antérieures. Quant à l'augmentation des taux, "on ne peut pas échapper à une réalité économique", conclut-il.
Christophe Jaussaud
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