Flins mort-né
Selon lui, les résultats sont là et dépassent même les attentes. "En effet, déjà, des subventions en soutien à des projets de recherche et développement locaux ont été attribués (ex : Segula, Thales, Renault, PSA Peugeot-Citroën, etc.) et l'avenir de Flins est assuré grâce à nos investissements venus en complément de ceux promis par l'Etat sur le véhicule électrique", ajoutait-il. Conséquence directe de cette décision, les terrains préemptés seront rétrocédés à la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural, NDLR), qui prévoit de consacrer ces 178 hectares à de l'agriculture biologique.
Une démarche qui devrait sans doute plaire aux défenseurs de l'environnement, à savoir Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, et Jean-Louis Borloo, son ministre de tutelle, qui s'étaient vivement opposés au projet du circuit de Flins. Un projet dont le montant était estimé à 112 millions d'euros, faut-il le rappeler. Bref, du coup, il ne reste plus que deux dossiers en lice pour organiser le Grand Prix de France en 2011 : le projet Val de France à Sarcelles, soutenu notamment par Jean-Pierre Beltoise et François Pupponi, député du Val d'Oise et Maire de Sarcelles, ainsi que le projet Magny-Cours 2, soutenu au premier chef par le Conseil général de la Nièvre. Sur le circuit nivernais qui a accueilli le dernier GP de France en juillet 2008, quelques travaux de réaménagement (comme l'élargissement de la voie des stands) pour répondre aux standards de la FIA y suffiront.
Photo : Le projet du GP de France à Flins, dans la Vallée de la Seine, aura vécu… Retour à la case départ.
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