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Constructeurs

EVS26 : la facilité à l’ordre du jour

Publié le 29 juin 2012

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Los Angeles était la ville hôte du dernier salon international EVS26. Ce rendez-vous du véhicule de demain a été marqué par la volonté de chacun de partager l’expérience du VE. Les stations de rechargement rapide et les technologies sans fil ont particulièrement attiré l’attention des visiteurs professionnels.
Los Angeles était la ville hôte du dernier salon international EVS26. Ce rendez-vous du véhicule de demain a été marqué par la volonté de chacun de partager l’expérience du VE. Les stations de rechargement rapide et les technologies sans fil ont particulièrement attiré l’attention des visiteurs professionnels.

“Il faut créer les conditions d’accueil pour le véhicule électrique en ville.” A Los Angeles, le mot d’ordre a été donné. Répété, tout du moins, par les experts et les décisionnaires de la filière automobile. Lors de la conférence d’ouverture de l’EVS26, Bryan Wynne, le président de l’EDTA (association américaine des transports), a insisté sur l’importance d’investir dans cette voie. Pour lui, les trois prochaines années prennent un caractère “crucial” dans l’optique de rendre ce secteur compétitif et d’atteindre ainsi les 400 000 immatriculations de VE dans le pays en 2020, contre un peu moins de 20 000 l’an passé. Bryan Wynne ne s’est pas caché derrière des faux-semblants et a martelé qu’il y avait un intérêt économique : “L’industrie du véhicule électrique est un levier de croissance face aux difficultés économiques de notre pays, notamment en termes d’emplois”, dans les usines comme chez les distributeurs.

Par quelle piste passera l’adoption des véhicules propres ? “Par l’éducation des jeunes générations”, estime l’Anglais David Beeton, du cabinet Urban Foresight. Ce sur quoi il a précisé que le “Grid”, si souvent vanté, ne pouvait se suffire à lui-même. Pour bien d’autres, présents à l’événement, le développement de la voiture électrique dépendra, sur le long terme, de la capacité des industriels à faciliter le processus de rechargement, à simplifier la vie des utilisateurs, faisant notamment référence au système sans fil dont Qualcomm et Evatran assuraient la promotion. Ted Craver, président et CEO d’Edison International et membre du directoire de l’EDTA, a quant à lui souligné qu’il y avait traditionnellement “un effort à réaliser pour faire adopter les nouvelles technologies et que la politique gouvernementale a un rôle à jouer dans cette tâche”. A ce titre, la simple évocation des mesures adoptées par l’administration du président Barak Obama n’a pas manqué de faire applaudir la salle. Aux Etats-Unis, où le pétrole pèse pour 94 % des ressources utilisées par l’automobile, il est vital de changer les habitudes. Le président s’est donc fixé pour objectif de réduire de 1,8 milliard le nombre de barils nécessaires à la durée de vie des véhicules qui seront immatriculés lors des cinq prochaines années, grâce à la mise en place d’avantages fiscaux et au soutien du déploiement des infrastructures utiles aux véhicules rechargeables.

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