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Constructeurs

Et de quatre !

Publié le 21 octobre 2005

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
Au début du mois d'octobre, la ville de Villeroy a accueilli la première pierre du quatrième centre français de pièces de rechange Renault. Le constructeur entend ainsi optimiser la gestion de cette division qui compte. Avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros, l'activité...

...pièces de rechange de Renault représente près de 10 % du chiffre d'affaires total du constructeur. On comprend aisément que cette division soit devenue aujourd'hui l'une des priorités de développement de la marque au losange. Ainsi, après Flins, Cergy Pontoise et Saint-Ouen l'Aumône, c'est Villeroy (Yonne) qui accueillera, dès le mois de septembre 2006, le 4e magasin de pièces de rechange français de Renault. "Le site de Villeroy va permettre de décongestionner les sites de Cergy et de Flins qui devenaient presque trop petits, explique Gérald Ollivier, directeur de la direction logistique pièces et accessoires. Il permettra également de libérer les 11 sites annexes que Renault louait jusqu'alors en région parisienne." En d'autres termes, sur les 450 000 m2 de surface utile que comptaient les stocks de pièces de rechange de Renault, près de la moitié était louée à des prestataires. Désormais, la plupart des stocks de pièces seront rassemblés dans des entrepôts propres au constructeur, couvrant 365 000 m2 de surface de stockage, dont 152 246 m2 à Villeroy. Ce regroupement des pièces de rechange pour les marques Dacia, Renault et Motrio - soit 13 000 références - permettra de supprimer un certain nombre de ruptures de charges, donc d'améliorer les performances logistiques de la chaîne de distribution du constructeur.
En investissant 135 millions d'euros dans le site de Villeroy, Renault réalise l'un de ses plus gros investissements depuis la construction du Technocentre de Guyancourt. Un investissement qui vient s'ajouter à ceux réalisés à l'international pour les trois sites inaugurés depuis le début de cette année, en Pologne, en Belgique, ainsi qu'en Hongrie. Sans compter les centres de pièces de rechange marocain et russe qui ouvriront d'ici la fin 2005. Sur un marché de la pièce très libéralisé par la réglementation européenne, Renault semble donc particulièrement enclin à préserver ses parts de marché en matière de rechange. Au point que l'on pourrait l'imaginer créant, dans l'Hexagone, un cinquième site. "Aucun projet de ce type n'est envisageable pour le moment, sauf en cas de très gros développement, tempère Bernard Cambier, vice-président de la division Pièces et Accessoires. Nos projets sont davantage tournés vers l'Europe, à l'instar du CDPR que nous avons créé en Espagne."


Ambre Delage

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