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Constructeurs

Edito : Ovatio

Publié le 6 mai 2015

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
“Ceux qui paraissent mépriser l’argument de la succession en sentent malgré eux la force.” Fénelon

Comme jadis les généraux romains vainqueurs, Norbert Reithofer a reçu une intense ovation lors de la cérémonie de l’Homme de l’Année à l’Automobile Club de France. Fait rare dans l’histoire du prix, plus de deux minutes pleines d’applaudissements à tout rompre !

L’auditoire a naturellement tenu à souligner les résultats exceptionnels du président à la tête de BMW Group, surtout que le premier trimestre 2015 fut encore du même acabit. Mais il y a autre chose. L’auditoire a aussi voulu mettre en perspective l’élégance de Norbert Reithofer, volontiers affable et souriant, à mille lieues de la morgue parfois affectée par les grands dirigeants, ou moins grands d’ailleurs… Pétri de solides convictions, mais pas autoritaire, brillant, mais pas donneur de leçons, sûr de lui et de son groupe, mais modeste et accessible. Une élégance qui s’est retrouvée dans son discours, focalisé sur la France et l’avenir.

Une élégance qui vient encore ourler la manière dont Norbert Reithofer a préparé l’avenir de son groupe et sa succession. Quand on lui demande quels sont les principaux défis qui attendent Harald Krüger dans les années à venir, Norbert Reithofer répond sans hésiter le fameux seuil des 95 g de CO2 et les relations avec les Gafa, “une nouvelle concurrence que nous allons apprendre à connaître”. Deux domaines dans lesquels Norbert Reithofer a déjà bien préparé le terrain (lire p 8 à 13). La passation de pouvoir va donc se faire sereinement, ce qui, hasard du calendrier, vient contraster avec les turbulences que traverse le top-management du groupe Volkswagen ou avec ces autres groupes où l’aura du patron réduit au silence tous les numéros deux.
 

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