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Constructeurs

Edito : Contre-courants

Publié le 8 novembre 2012

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
“Toute idée devient fausse dès lors qu’on s’en contente”, édictait Alain dans l’avant-propos au recueil “Vigiles de l’esprit”, paru en 1942.

Dans le grand courant froid de la crise et le concert de lamentos qui l’accompagne, les contre-courants chauds sont rares. Heureusement, et comme c’est de coutume depuis dix ans déjà, l’élection de la Concession de l’Année se révèle être un formidable agrégateur de réussites. Démontrant en filigrane qu’on peut refuser de ployer sous la crise comme une fatalité.

Inutile de crier au miracle ou de chercher à réinventer la roue, les succès et le talent se rejoignent toujours en faisceaux convergents vers les mêmes pierres angulaires.

A savoir un état d’esprit animé, quasiment au sens étymologique du mot, face aux contraintes et en l’occurrence à la crise qui vient plomber le marché automobile. Un projet mû par une philosophie managériale claire et stable pour piloter son entreprise et s’assurer de l’adhésion de ses équipes. Une faculté à prendre des initiatives et à les filer ensuite avec méthode et abnégation.

Autant de qualités que partagent les trois nominés au titre de la Concession de l’Année. Des nominés qui s’affirment parfois comme des exemples remarquables, dans la mesure où leurs marques ne sont pas toutes à la fête. Avec Olivier Varlez, qui distribue Suzuki et surtout Peugeot, vous découvrirez une réinterprétation des fondamentaux du métier autour de la métaphore concession/quadrupède. Chez Citroën Dreux, avec le duo Lamirault-Vedie, vous emprunterez une voie à rebours de la conjoncture à force de proximité, d’innovations de services et de management déterminé, y compris au plan salarial. Enfin, avec Sébastien Richer, qui préside aux destinées du site BMW d’Angers, vous suivrez une belle histoire d’entrepreneur et comprendrez qu’on peut réussir un exercice record même avec des produits phares en fin de cycle de vie.

Avant de découvrir le lauréat dans notre prochaine édition, méditons cette maxime du grand Miguel de Unamuno que partagent sans nul doute les trois nominés : “L’exigence n’a pas de raison d’être, elle est au-dessus de toutes les raisons”.
 

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