Edito - Ce ne sera plus jamais comme avant…
Après avoir joué au Jean-Edern Hallier, il en reste quelques-uns qu’on peut conseiller, surtout à l’approche des fêtes. “Après la crise”, au Seuil, dernier opus inspiré d’Alain Touraine qui nous offre cette formule unificatrice : “Les optimistes et les pessimistes ne sont qu’un et disent la même chose : “ça va mal, il faut faire mieux””. Il y a aussi “Le renversement du monde. Politique de la crise” d’Hervé Juvin, chez Gallimard, qui annonce une “insurrection de la différence” et livre un éclairage subtil sur la globalisation. Citons encore l’incontournable “Comment vivre en temps de crise ?” d’Edgar Morin et Patrick Viveret, chez Bayard. Enfin, on peut consulter sur la toile le “Manifeste des économistes atterrés” (Philippe Askenazy, Thomas Coutrot, André Orléan et Henri Sterdyniak) qui ne manque pas d’intérêt même s’il est idéologiquement orienté et donc parfois peu scientifique. Les auteurs fustigent des économies qui repartent comme en 40, faisant fi de ce qui vient de se passer.
Autant d’analyses et de questions qui brûlent aussi les lèvres d’Opel, objet de notre grand dossier (p. 46 à 62). Après avoir frôlé l’esthétique des décombres, la marque se reconstruit et rêve de reconquête. Ses dirigeants assurent que rien ne sera plus comme avant avec GM, on les croit, on le leur souhaite surtout. La marque ne manque pas d’atouts pour rebondir, mais de nombreuses questions restent encore en suspens. Les dix-huit prochains mois seront décisifs.
Ce qui nous renvoie à Khroma, le bébé mammouth vieux de 50 000 ans, exhumé en Sibérie dans un parfait état de conservation et que l’hôpital Emile-Roux du Puy-en-Velay vient d’analyser. Un petit miracle ! Notons toutefois, qu’il lui manque sa trompe, mangée par des charognards…
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