De gros investissements pour le SUV Bentley

La prestigieuse marque de luxe britannique Bentley, filiale du groupe Volkswagen, vient d’annoncer qu'elle allait investir ces trois prochaines années quelque 931 millions d'euros dans le développement et la fabrication de son premier 4x4 citadin (SUV), lequel constituera une réelle évolution dans son histoire. L'investissement permettra la création de plus de 1000 emplois sur le site historique de Crewe, au nord-ouest de la Grande-Bretagne, berceau de la marque, d’où sortiront les premiers SUV en 2016.

Le projet de construire un SUV, véhicule actuellement très en vogue, était depuis plusieurs mois dans les cartons, mais la marque britannique attendait le feu vert de sa maison mère, Volkswagen. Si rien n’est encore très précis quant au futur SUV de luxe, on sait néanmoins que le design de ce nouveau modèle "le distinguera de tous les autres SUV sur la route et sera fidèle à l'ADN du design de Bentley", affirme-t-on du côté de Bentley, qui promet le SUV "le plus luxueux et le plus puissant du marché".

Une forte croissance

La prestigieuse marque britannique entend aussi profiter du bon karma dont elle jouit depuis plusieurs mois et poursuivre sa croissance à travers le monde. En effet, Bentley a affolé tous les compteurs en 2012. Ses ventes, en progression de 21,5%, à 2810 véhicules, lui ont permis de générer un chiffre d'affaires de 1,453 milliard d'euros (+29,9%). Bentley affirme détenir une part de marché de 20,1% dans l'univers du luxe.

Ainsi, 87,3% de la production de l'usine de Crewe a été exportée à travers le monde. Bentley a su tirer profit des marchés majeurs du luxe que sont la Chine et les Etats-Unis avec respectivement 2253 (+23%) et 2457 unités vendues (+22%). Le constructeur a également pu compter sur la bonne tenue de son marché d’origine, la Grande-Bretagne, puisque 1104 véhicules y ont été livrés (+7%) sur les 1333 unités vendues en Europe (+12%). Le Moyen-Orient (+44%, à 815 unités), l’Asie Pacifique (+44%, à 358 unités) et le Japon (+73%, à 190 unités) ne sont pas en reste et enregistrent des taux de croissance à deux chiffres.