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Constructeurs

Daimler de nouveau rattrapé par les logiciels truqueurs

Publié le 15 avril 2019

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Le groupe allemand est visé par une enquête des autorités de régulation allemandes. Il est soupçonné d’avoir doté certains de ses véhicules de logiciels permettant de sous-estimer leurs émissions.
Daimler a reconnu être visé par une enquête des autorités de régulation allemandes le soupçonnant d’avoir installé des logiciels sur certains véhicules afin de sous-estimer volontairement leur niveau d’émissions.

 

Plus de trois ans après sa révélation, le scandale Dieselgate n’en finit pas d’avoir des répercussions. Alors que l’ancien patron du groupe Volkswagen, Martin Winterkorn, vient d’être inculpé pour avoir dissimulé le trucage de millions de véhicules diesel pour les faire paraître moins polluants, la foudre s’abat en même temps sur un autre groupe allemand, Daimler.

 

Ce dernier a lui-même annoncé dans un communiqué être visé par une enquête des autorités de régulation allemandes le soupçonnant d’avoir installé des logiciels sur certains véhicules afin de sous-estimer volontairement leur niveau d’émissions. Daimler confirme ainsi une information parue dimanche dans le journal Bild am Sonntag, qui faisait état du lancement de cette enquête de la part de la KBA.

 

Daimler « examine les faits »

 

 "Nous coopérons totalement avec le KBA et nous sommes en train d'examiner les faits", a souligné Daimler dans ce communiqué en précisant qu'il "présentera son point de vue" le moment venu. Selon le Bild, quelque 60 000 unités du GLK 220 CDI, fabriquées entre 2012 et 2015, sont concernées. Equipés d’un logiciel réduisant les émissions de particules nocives durant la période des tests, ces véhicules dégageraient toutefois sur la route des quantités d'émissions nocives au-dessus des limites réglementaires.

 

L’actualité est donc décidemment bien chargée pour ces deux groupes automobiles allemands, qui, avec BMW, sont aussi dans le collimateur de la Commission européenne. Soupçonnés d’avoir enfreint les règles en matière de pratiques anticoncurrentielles entre 2006 et 2014, ils se seraient entendus afin de limiter le développement et le déploiement de technologies de réduction des émissions.

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