Autonome et précurseur, le Navya Arma
Soutenue par Robolution Capital, le fonds d'investissement de Bruno Bonnell (ex Infogrames et Atari), Navya crée l'évènement en dévoilant son modèle Arma, premier véhicule électrique et autonome produit de série. La start-up lyonnaise a levé le voile sur son innovation à l'occasion d'une présentation dans les rues de Paris au moment même où Google poursuit les tests de ses Google Car avec une commercialisation qui se fait toujours attendre.
Bardé de capteurs (lidars, caméras stéréovision, GPS, capteurs infra-rouges, etc.), l'Arma est capable de transporter jusqu'à 15 personnes (11 places assises et 4 places debout) à une vitesse pouvant atteindre les 45 km/h et bénéficie d'une autonomie comprise entre 6 et 8 heures. Sans volant ni pédales, ce dernier offre à ses passagers une vision à 360 degrés et permettrait de réduire, à l'échelle d'une flotte, de 30 à 40% les coûts d'exploitation.
Compte tenu des limites législatives actuelles – la loi française n'autorisant pas des véhicules sans chauffeur à circuler sur routes ouvertes – l'Arma se prédestine pour le moment à des sites fermés. Aéroports, sites industriels, hôpitaux, parc des expositions constituent autant de cibles pour Christophe Sapet, le président de Navya. Vendu à partir de 160000€, l'Arma a d'ores et déjà séduits plusieurs acheteurs puisque dix modèles seront ainsi livrés dès octobre.
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