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Distribution

AramisAuto, du digital à l'industriel

Publié le 24 mars 2015

Par Benoît Landré
3 min de lecture
Le réseau multimarque envisage de proposer les services de son usine de reconditionnement de la Drôme à des clients externes, tels que les loueurs.
AramisAuto.com va procéder à plus de 15 recrutements au cours de l’année 2015 pour son site de Donzère.

Du projet initial, il ne reste plus grand-chose. Depuis sa création en 2001, AramisAuto s'est d'abord imposée sur la Toile, sous l'étiquette de "mandataire", avant de développer en propre son réseau de distribution multimarque et d'ouvrir son premier centre de reconditionnement de véhicules. Autant de virages et de développements qui collent aux mutations du secteur et qui concourent tout autant à consolider l'entreprise qu'à satisfaire les clients particuliers.

Opérationnel depuis avril 2014, le site de reconditionnement en propre de Donzère (26) a permis d'augmenter la qualité des VO commercialisés sur le site Internet et les 23 agences hexagonales. Une qualité matérialisée par les garanties "Satisfait ou 100% Remboursé" ou "Zéro entretien pendant un an ou 15000km". Le spécialiste de la distribution automobile multicanal offre également, depuis janvier 2015, l’application mobile "Reprise AramisAuto", qui propose à un automobiliste de réaliser lui-même l’état des lieux de son propre véhicule, sans se déplacer. 

L'usine, qui compte aujourd’hui plus de 40 collaborateurs (mécaniciens, techniciens, carrossiers et peintres), a reconditionné 5000 véhicules d'occasion en 2014. "Les réparations les plus courantes sont les vidanges, les changements de disques, de plaquettes de frein et de pneumatiques, ainsi que les réparations de carrosserie, comme le débosselage, la peinture", précise le groupe. Afin d'augmenter la cadence de production de son centre, l'opérateur envisage d'ouvrir son centre à des acteurs extérieurs, type loueurs, et ainsi dépasser la barre des 8000 voitures d’occasion reconditionnées.

"Nous avons été sollicités par un loueur, mais les discussions n'ont pas abouti pour des questions géographiques. Aujourd'hui, nous n'avons pas structuré de démarches commerciales pour attirer d'autres sociétés, même si nous serions contents de partager notre outil industriel", souligne Guillaume Paoli, co-fondateur d'AramisAuto.com.

Des prestataires extérieurs pour compléter le maillage

En plus de sa plate-forme de la Drôme, AramisAuto s'appuie sur d'autres centres de reconditionnement en France, dont celui de Villevêque (49), qui appartient au groupe Gemy, ou encore le centre STVA Thethys d'Avrigny (60). Une approche mixte qui a prouvé sa pertinence. "Nous n'avons pas de stratégie clairement définie. L'activité industrielle reste encore très récente pour nous. Le fait de disposer d'un site de reconditionnement en propre nous permet de consolider la marge au niveau du groupe. Toutefois, même si nous avons la capacité de reproduire ce schéma, la finalité n'est pas de développer des sites en propre partout en France. Nous avons aussi besoin de nous appuyer sur des partenaires afin de lisser nos charges et d'absorber nos volumes", expose Guillaume Paoli.

En 2014, l'opérateur a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 356 millions d’euros et commercialisé plus de 22000 véhicules.

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