Quand Francis Bartholomé rappelle les priorités du CNPA
Si cette conférence de presse était pour Francis Bartholomé, nouveau président du CNPA depuis juin dernier, une première, le dirigeant a prévenu d’emblée, que ce ne sera pas une dernière : en effet, Francis Bartholomé tient beaucoup à communiquer sur les actions du syndicat et promet d’ores et déjà de tenir une réunion de ce genre plus régulièrement. “Je souhaite donner un nouvel élan au CNPA ainsi qu’une rupture. Le président du CNPA est celui de tous les métiers, au nombre de 21, et doit prendre la mesure de tous les enjeux”, commence-t-il, avant de poursuivre : “Notre représentativité est reconnue et ne peut que croître d’ici 2017 (date de la prochaine élection, N.D.L.R.). Je tiens à rappeler que le CNPA représente la cinquième branche professionnelle de France, forte de 100 000 entreprises et de 450 000 salariés, soit plus que l’ensemble des constructeurs présents sur le sol français.” Le ton est donné.
Plusieurs dossiers chauds
Suite à cette introduction fortement basée sur la nouvelle communication du syndicat, Francis Bartholomé a tenu à rappeler les thèmes principaux qui l’occuperont, lui et le CNPA, dans les mois à venir. A commencer par l’évolution technologique à laquelle le dirigeant souhaiterait “que le CNPA réponde présent et délimite les contours futurs du secteur automobile”. C’est pourquoi le CNPA devrait organiser fin mars 2015 les Etats-Généraux de l’Auto pour traiter de ce sujet.
Par ailleurs, la défense des carrossiers est un des chevaux de bataille du nouveau président, qui souhaite plaider leur cause face aux assureurs et principalement “rééquilibrer les relations entre les deux parties et établir ainsi, comme le prévoit la loi Hamon, une clause volumétrique dans les agréments afin d’éviter certaines pratiques intolérables de la part des assureurs”.
Formation, carburant, CT… Francis Bartholomé a aussi rappelé qu’il comptait défendre les intérêts des détaillants de carburant, rappelant que la filière allait souffrir suite à l’arrêt de l’aide CPDC voulu par le gouvernement. Le syndicat milite par ailleurs sur le déploiement de bornes de recharge rapide dans les stations-service indépendantes et pas seulement dans les zones de grande distribution.
Il a également souligné qu’il suivait de près, avec ses équipes, les dossiers portant sur les auto-écoles, la formation et l’apprentissage, ou encore l’évolution des professions réglementées comme le contrôle technique ou le recyclage.
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