Saab Parts va sortir du bois
Les lettres de licenciements sont arrivées en janvier dernier chez les 9 salariés que comptait encore Saab Automobiles France, avec un préavis dont l’échéance s’est close le 1er mars dernier. Les employés ont ainsi quitté les locaux qu’ils occupaient au sein du siège de General Motors à Argenteuil (95). La filiale de distribution parisienne baissant quant à elle pavillon. C'est le groupe Chapat qui reprend les locaux ainsi qu’une partie des effectifs, afin d’y exploiter Kia très prochainement.
Aujourd’hui, Saab France n’est donc plus. Pour autant, les anciens distributeurs de la marque dans l’Hexagone n’ont pas tout à fait décroché le panneau de leurs affaires. “Les contrats RA n’ont pas été dénoncés. Ce sont des CDI liant les investisseurs à Saab Parts, division PR rentable et non touchée par la faillite de Saab AB”, précise Philippe Van Der Meulen, ancien directeur des ventes et du marketing du constructeur en France, actuellement en train de mettre sur pied une structure pour le commerce PR.
“L’activité après-vente du réseau n’a pas cessé. Les approvisionnements se font toujours et s’améliorent même de semaine en semaine”, confie Philippe Van Der Meulen. Les 51 réparateurs agréés sous contrats avec la marque suédoise en France, qui ont par ailleurs écoulé 377 VN en 2011, continuent ainsi de faire tourner leurs ateliers. Et ce n’est pas anodin. Notons, en effet, que le parc total de Saab en France est estimé à 44 000 véhicules et que le parc roulant 5-7 ans, celui qui intéresse le plus les opérateurs, se situe quant à lui entre 16 000 et
18 000 véhicules.
La future structure, dont le nom n’est pas encore connu, devrait ainsi débuter ses activités sous trois semaines. “D’ici fin avril, il peut se passer beaucoup de choses. Nous connaîtrons peut-être le repreneur de Saab”, prévient Philippe Van Der Meulen.
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