Réflexions autour du point G
Mais d'autres points G sont à venir, puis à relier et à prolonger, G8 et G20. Avec en contrepoint les exégèses sur l'omniprésence du G2 sino-américain. Où il convient de reparler avec insistance du couple franco-allemand. Considérant des Etats dépareillés (façon fashion régionales ou non) et une Europe parfois dépenaillée, considérant aussi et surtout la crise sous ses indicateurs réels et le défi industriel proposé à l'Union, ce couple cristallise de nouveau l'attention. Pour l'industrie en général et l'automobile en particulier, c'est sans doute là que se situe l'inflexion majeure pour écrire une partition d'avenir. Pour que "EU Vision 2020" ne se résume pas à un slogan d'entrepreneurs à la petite semaine. Certes les dissonances sont nombreuses… Autour du chœur des pleureuses d'une nouvelle tragédie grecque, autour du risque janusien caractérisant l'euro, autour d'un épisode Nabucco re-toquant le "va, pensiero" de façon clownesque, autour de seuils d'émissions de CO2 jugés déraisonnables par une secrétaire d'Etat allemande à… l'environnement, etc. Mais foin d'opposition caricaturale et stérile entre Union méditerranéenne et élargissement à l'Est, seul le couple franco-allemand peut mettre l'Europe sur orbite d'une terre future mondialisée.
L'heure incombe de rompre avec les habituelles incantations, afin de se mettre au travail et de respecter l'agenda franco-allemand pour l'Europe 2020 comme le réclame Bernard de Montferrand. Et d'espérer non feint le dernier discours volontariste -de circonstance- de Dieter Zetsche à Bruxelles au nom de l'ACEA.
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