S'abonner
Services

Quelques chiffres concernant l'après-vente automobile...

Publié le 8 octobre 2012

Par Frédéric Richard
3 min de lecture
Au sein de cet intéressant rapport de l'ADLC, qui pointe les irrégularités du fonctionnement de la concurrence en France, nous avons identifié de nombreux chiffres passionnants, qui agrémentent les thèses retenues par l'ADLC. Nous les avons isolés, pour plus de clarté.
Au sein de cet intéressant rapport de l'ADLC, qui pointe les irrégularités du fonctionnement de la concurrence en France, nous avons identifié de nombreux chiffres passionnants, qui agrémentent les thèses retenues par l'ADLC. Nous les avons isolés, pour plus de clarté.
  1. L'après-vente globale en France représente aujourd'hui un CA d'environ 31 milliards d'euros HT.
     
  2. Les pièces visibles concernées par le rapport de l'ADLC représentent environ 13 à 20 % du CA pièces de rechange globales, soit 1,8 à 2,6 milliards d'euros.
     
  3. La somme consacrée à l'Automobile représente 12 % du budget des ménages. Sur cette somme, 37 % sont utilisés par l'après-vente.
     
  4. Depuis 10 ans, le nombre d'opérations de réparation-entretien a baissé de 15 %.
     
  5. 15 205 ateliers composent les réseaux constructeurs, tandis que 18 880 garages restent dans la filière indépendante.
     
  6. Les 2 500 ateliers Motrio, Eurorepar et Motorcraft représentent environ 7 % de tous les ateliers en France.
     
  7. L'ADLC estime à 6 à 15 % le surprix des pièces de carrosserie visibles généré par le monopole des constructeurs.
     
  8. Le prix conseillé des pièces détachées (panel de 28 000 exemples) a augmenté de 20 %, entre 2000 et 2010, dans les réseaux constructeurs. Or, les équipementiers qui fabriquent ces pièces ont beaucoup moins augmenté leurs tarifs. Ce qui tend à mettre en avant une augmentation conséquente des marges des constructeurs sur la pièce détachée.
     
  9. Selon la commission européenne, les dépenses des constructeurs liées au design représenteraient 1,4 % du CA global d'un constructeur, soit 100 à 120 euros par véhicule.
     
  10. 70 % des pièces visibles ciblées par le rapport sont en total monopole pour les constructeurs (pièces de peau). Les 30 % restants sont en duopole, c’est-à-dire que les équipementiers fabricant bénéficient d'une autorisation pour les vendre dans le canal indépendant. Il s'agit notamment de certains composants de vitrage et de feux. La part de marché des équipementiers sur ce secteur est d'environ 50 %, soit 15 % du CA des pièces visibles.
     
  11. 38 % des automobilistes sont assurés au tiers-collision.
     
  12. Les pays ne protégeant pas la pièce de carrosserie visible représentent 70 % du parc et 70 % de la production de véhicules, en Europe.
     
  13. Les réseaux de marques trustent actuellement près de 80 % de parts de marché sur les véhicules de moins de deux ans. Pour la simple raison que, dans leurs contrats, les constructeurs tendent à à laisser penser que le consommateur perdra sa garantie s'il quitte le réseau agréé pour son entretien, même courant. C'est bien évidemment faux, chacun pouvant faire entretenir son véhicule où bon lui semble, quel que soit l'Age de son véhicule.
     
  14. 30 % des réparateurs refusent de prendre en charge un véhicule sous garantie contractuelle constructeur.
     
  15. Le CA par entrée atelier est passé de 456 à 506 euros, entre 2000 et 2010, soit 10 % d'augmentation.
     
  16. L'ouverture du marché des pièces de carrosserie pourrait faire baisser le tarif desdites pièces jusqu'à 14 % en deux ans.
Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle