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Nomadic Solutions : "Les constructeurs automobiles font peser une menace sur notre activité"

Publié le 2 avril 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Philippe Orvain, emblématique président de Nomadic Solutions, organise son plan produit de sorte à défendre ses positions. Entretien d'explication, sur son stand à la SITL.
Philippe Orvain, emblématique président de Nomadic Solutions, organise son plan produit de sorte à défendre ses positions. Entretien d'explication, sur son stand à la SITL.

JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. A l'ouverture de la SITL, quelle vision avez-vous du marché ?

PHILIPPE ORVAIN. Il a connu quelques défections et le panel d'acteurs se resserre. Il y a toujours plus de concentration, et cela concerne surtout les vendeurs de service.

JA. Les fabricants ne sont pour autant pas protégés…

PO. C'est vrai. Les constructeurs automobiles font peser une menace sur notre activité. Nous essayons de nous diversifier, avec l'éco-conduite, mais surtout en nous positionnant sur les aides avancées à la conduite passive. Pour ce faire, Nomadic a intégré un groupe de travail au sein de Moveo et nous développons avec Nexyade une solution à sortir, en septembre, sur les smartphones Lumia.

JA. Qui sera la cible de cette offre ?

PO. Il n'y aura pas besoin de développer un boîtier, tout sera intégré. Les flottes et les gestionnaires de risque routier pourront profiter alors d'une solution "couteau suisse", dans laquelle toutes les aides seront disponibles.

JA. Comment se porte cependant votre activité traditionnelle de la vente de boîtier ?

PO. Nous avons fini 2014 sur une bonne dynamique. Nous avons observé un retour de clients historiques qui nous avaient quittés en raison des tarifs et qui reviennent, disent-ils, pour la qualité, et donc le TCO plus intéressant. De fait notre chiffre d'affaires a bondi de 13%, l'an passé, à 1,23 million d'euros, 23% de notre activité étant réalisée au Benelux et en Afrique. A ce jour, notre parc total compte 86000 boîtiers en circulation et nous en vendons environ 500 par mois.

JA. Peut-on vous voir éditer une plate-forme servicielle ?

PO. Ce métier reste celui de nos clients. Et même si c'est une tendance, nous n'aspirons pas à leur faire concurrence. Nous préférons investir dans l'Internet des objets, à l'instar de notre dernier produit. 

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