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Les intentions d'achat restent fortes en Europe

Publié le 25 septembre 2012

Par Armindo Dias
3 min de lecture
D'après la 29e édition de "L'Observatoire Cetelem de l'Automobile", 20,5 % des Européens et 16,7 % des Français pensent à acheter un VN au cours des deux prochaines années. Les consommateurs n'en ont pas moins de nouvelles attentes.
D'après la 29e édition de "L'Observatoire Cetelem de l'Automobile", 20,5 % des Européens et 16,7 % des Français pensent à acheter un VN au cours des deux prochaines années. Les consommateurs n'en ont pas moins de nouvelles attentes.

L'appétence des consommateurs européens pour l'automobile reste forte malgré la crise économique. Voilà l'un des enseignements phares de la dernière livraison de "L'Observatoire Cetelem de l'Automobile"*.

Ce dernier révèle en effet que 20,5 % des Européens et 16,7 % des Français pensent à acquérir un VN au cours des deux prochaines années. Ces consommateurs ne vont pas passer à l'acte pour autant. Si les automobilistes sont prêts à acquérir des véhicules, ils ont aussi de nouvelles attentes vis-à-vis des professionnels de l'automobile, attentes considérées comme de vrais leviers de sortie de crise, selon Cetelem. "Nous avons recensé cinq leviers permettant de rebondir en Europe", souligne Flavien Neuvy, le responsable de "L'Observatoire Cetelem de l'Automobile".

Le prix reste primordial

Le premier d'entre eux est le prix. Dans tous les pays étudiés, le prix d'achat arrive en tête des critères qui interviennent le plus dans le choix d'une voiture, celui-ci étant cité par l'ensemble des sondés à hauteur de 74 % (82 % en France). Il devance largement le coût d'utilisation (60 % pour l'ensemble du panel, mais aussi en France) et les caractéristiques techniques ou systèmes de sécurité (53 % au global et 48 % en France).

Le second levier est l'innovation, les consommateurs étant prêts à se passer de certaines solutions si elles leur permettent d'obtenir une baisse de prix. Pour preuve : 56 % des sondés se sont dits prêts à diminuer leur niveau de prestations au niveau des systèmes d'information, de navigation ou de communication embarqués si cela leur permet de bénéficier d'une baisse de prix (55 % en France). "Ils s'intéressent en revanche à l'hybridation, au downsizing et au Stop & Start", relève Flavien Neuvy. Ces solutions sont aussi synonymes d'économies.

Distribution, plaisir et financement

Les autres leviers ? Ils ont trait à la distribution, à l'achat plaisir et au financement. "Près d'un tiers des sondés se sont dits prêts à acheter et à payer une voiture sur Internet", indique Christophe Michaëli, le directeur France des marchés automobile, loisirs et plaisance de Cetelem. Il y en a eu très précisément 30 % (32 % en France). Les sondés ayant l'intention d'acquérir un véhicule dans les deux ans ont en outre déclaré qu'il s'agira sans doute d'un achat plaisir à hauteur de 20 %. Une population qui a aussi fait savoir à 53 % que sa prochaine acquisition devrait se faire avec un crédit en totalité ou en partie (51 % en France) et à 6 % via un contrat de LOA ou de LLD (9 % en France).

*Plusieurs milliers d'automobilistes ont été interrogés par TNS Sofres en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie, au Portugal et en Turquie, et les analyses et prévisions ont été menées en partenariat avec la société d'études et de conseil Bipe.

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