Les Français prêts à rouler en VE et à acheter des FlexFuel

Les Français sont 89% à estimer qu'un véhicule personnel est synonyme de liberté et 60% à aimer conduire, révèle un sondage Ipsos réalisé pour le compte de la Collective de la bioéthanol. Mais attention, si les Français sont très attachés à leur voiture, ils s'intéressent aussi aux nouvelles motorisations et aux nouveaux carburants. Le sondage révèle ainsi que 59% d'entre eux sont prêts à utiliser un VE, que l'impact écologique est un critère d'achat d'un nouveau véhicule à 25% et que 31% envisagent d'acheter un véhicule FlexFuel. Des freins à l'achat n'en doivent pas moins être levés, tant du côté des VE que de celui des véhicules FlexFuel.

Importance du prix, de l'autonomie et de la législation

Interrogés sur les freins à l'achat d'un véhicule respectueux de l'environnement, les sondés ont en effet estimé à 70% que ce type de véhicule était plus cher à l'achat, le manque d'autonomie ayant été cité pour sa part à 55%. Et si le nombre de stations-service distribuant du superéthanol E-85 en France est passé en deux ans de 300 à 500, il n'y a aussi à ce jour qu'un seul modèle disponible à la vente (le Grand Cherokee de Jeep). La faute à qui ? A la norme antipollution Euro 5b. Elle ne fait en effet aucune distinction entre hydrocarbures et bioéthanol, faussant donc les tests et empêchant les mises sur le marché de plus de véhicules FlexFuel.

Une attente et un accompagnement nécessaire

"Le bioéthanol correspond aux attentes des Français en termes de mobilité durable et des mesures concrètes de l'Etat devraient [donc] accompagner son développement", souligne la Collective du bioéthanol. En d'autres termes, il serait bon que le gouvernement instaure un différentiel de prix plus important entre les carburants sans bioéthanol et les carburants avec bioéthanol (SP95-E10 et Superéthanol E-85). "Les sondés pensent à 70% que le bioéthanol devrait être moins taxé que l'essence !", conclut la Collective du bioéthanol.