Le secteur auto retrouve des couleurs

Les professionnels de l'auto ont peut-être touché le fond en 2013. Selon le dernier baromètre du CNPA, leurs recettes en vente et après-vente ont en effet progressé pour la première fois de cet exercice au quatrième trimestre 2013 (VP + VUL). Ces recettes ont progressé sur la période de 1,5%, le chiffre d'affaires des professionnels ne se contractant ainsi sur un an "que" de 1,5% (sur quatre trimestres glissants, il s'était contracté de 3,5% au premier trimestre, de 3,5% au deuxième et de 3% au troisième). "La bonne orientation des affaires provient essentiellement des résultats issus de la vente de voitures neuves", explique le CNPA. Pour preuve : sur la dernière partie de l'année, leur chiffre d'affaires dans ce domaine a progressé de 6% (-0,5% au niveau des VO). Sur un an, il s'est contracté de 3% en VN et a reculé de 1,5% en VO.  

L'après-vente toujours en repli sur fin 2013

L'activité après-vente des professionnels a-t-elle retrouvé des couleurs sur la fin 2013 ? Pas vraiment. En effet, après un recul de 3,5% au premier trimestre, de 2,5% au deuxième et de 1% au troisième, leurs recettes se sont contractées dans ce domaine de 1,5% sur la dernière partie de 2013 (sur un an, elles ont enregistré un repli de 2,1%). Le recul s'est établi à 2% à la fois chez les concessionnaires et les agents, et il s'est élevé à 1% chez les MRA. "Les marges en vente et après-vente des professionnels restent serrées, mais elles se sont plutôt stabilisées tant en VN qu'en VO", souligne par ailleurs Patrick Bailly, le président du CNPA.

Un moindre pessimisme pour début 2014

Il y a en outre un peu moins de professionnels anticipant une diminution de leurs recettes sur le premier trimestre 2014, tant au niveau des ventes VN que des ventes de VO (à l'inverse, ils sont plus nombreux à craindre une baisse de leurs recettes en réparation sur cette période). Il n'empêche. D'après le CNPA, il devrait y avoir une perte de quelque 200 emplois dans le secteur au premier trimestre 2014 (-4000 sur tout l'exercice 2013). "Il devrait y avoir environ 1,8 million d'immatriculations en France sur 2014", conclut Patrick Bailly. Le responsable ne croit pas que le pays retrouvera de sitôt les 2 ou 2,2 millions d'immatriculations, en raison des nouvelles formes d'utilisation des véhicules, tant VP que VUL.