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Huiles usagées : l’approche opérationnelle et globale de CYCLEVIA pour accélérer la décarbonation du secteur auto

Publié le 4 décembre 2024

3 min de lecture

Article sponsorisé

Agréé par les pouvoirs publics depuis 2022, l’éco-organisme endosse la responsabilité du producteur (REP) en matière de collecte et de traitement des huiles usagées. Petite révolution à partir de 2025, CYCLEVIA évoluera vers une activité plus opérationnelle et devrait aussi, dans un avenir proche, devenir responsable des emballages de sa filière. Explications.

Depuis son lancement, CYCLEVIA favorise partout en France une meilleure gestion des huiles usagées. Avec des objectifs de collecte et de régénération largement atteints en 2022 et 2023, soutenus par des initiatives concrètes et des incitations financières, l’éco-organisme impacte très positivement l’aval de la filière. En amont, où résident sans doute les leviers d’action les plus prometteurs, CYCLEVIA encourage aussi les producteurs de lubrifiant à intégrer la protection de l’environnement dès la conception de leurs produits. Un processus long, mais qui commence à porter ses fruits.

 

Maîtriser les opérations pour garantir la circularité

 

De contributeur financier, l’éco-organisme verra son activité, à compter de 2025, devenir en partie opérationnelle. Cette évolution réglementaire, appréhendée cette année en concertation avec les opérateurs de la filière, amènera CYCLEVIA à pourvoir également aux opérations de collecte et de régénération. Concrètement, un professionnel de l’après-vente automobile pourra, parmi les offres de collecte disponibles sur le marché, opter pour celle de CYCLEVIA. L’éco-organisme, dont le but est non lucratif et au service de l’intérêt général, s’engagera à garantir la traçabilité des huiles usagées collectées jusqu’à leur traitement, en faisant de la régénération une priorité absolue. Les déchets, une fois valorisés en huile de base, pourront ainsi être réintégrés dans la composition de lubrifiants neufs. Et les formulateurs seront incités à le faire. La double approche de CYCLEVIA, financière et opérationnelle, agira comme un encouragement supplémentaire à intégrer le cercle vertueux de l’économie circulaire pour les professionnels de l’automobile.

 

Vers une prise en charge des emballages d’huile

 

La gestion des bidons souillés d’huiles usagées (ou neuves) représente pour les garages un poids non négligeable... Et une opération facturée aujourd’hui environ 1 000€ la tonne. Dans l’avenir, si le projet d’arrêté ministériel relatif aux emballages industriels et commerciaux (EIC) abouti en l’état, CYCLEVIA endossera, conformément à son souhait, la responsabilité des emballages de sa filière. Une approche globale qui aura comme conséquence immédiate pour les détenteurs de rendre leur collecte gratuite, au même titre que les huiles usagées. Autre avancée notoire, CYCLEVIA orientera alors progressivement vers le recyclage ces emballages dangereux qui nécessitent un traitement spécifique, avec l’objectif ultime de réinjecter la matière ainsi valorisée dans le circuit de fabrication des bidons neufs. Aujourd’hui, plus de 90 % de ces emballages en plastique sont valorisés en énergie sous forme de CSR* ou enfouis. La démarche prônée depuis plus d’un an par l’éco-organisme est révélatrice de la volonté des producteurs de lubrifiants (qu’il représente) d’accélérer leur transition et aussi d’accompagner les utilisateurs dans la décarbonation de leur activité. À noter que 51 % des huiles usagées en France sont détenus par les professionnels de la réparation.

 

* Combustibles solides de récupération

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