Opel Combo-e : pour gagner en notoriété
L’électrique en guise de tremplin ? Chez Opel, l’arrivée d’une gamme utilitaire 100 % électrique va de toute évidence coïncider avec une progression des volumes et une notoriété plus forte. L’effet ne sera peut être pas immédiat, mais la marque au blitz est tombée tellement bas dans les statistiques du marché – elle n’évolue plus dans le top 10 des marques VUL sur le marché des flottes – qu’un peu de nouveauté ne pourra pas faire de mal.
C’est dans ce contexte qu’est arrivé le Vivaro-e, il y a quelques mois, suivi aujourd’hui du Combo-e et très prochainement du nouveau Movano lui aussi décliné en version électrique. Tout ceci en attendant également le lancement du Vivaro-e Hydrogen d’ici à la fin de l’année. Le sujet du jour est donc le Combo-e, décliné en version Life pour les familles et en version Cargo pour les professionnels.
Une concurrence forte
Cette version Cargo devra batailler ferme pour se faire un nom, la concurrence étant forte dans sa catégorie. Outre les cousins de Peugeot et Citroën, mais aussi de Toyota, elle devra également se frotter à la nouvelle génération du Renault Kangoo Z.E. et ses clones que sont le Nissan Townstar et le Mercedes-Benz Citan, eux aussi déclinés en électrique.
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Le Combo-e Cargo a de solides arguments dans sa poche. Tout d’abord un prix d’attaque inférieur à 30 000 euros HT, bonus de 5 000 euros non déduit. A titre de comparaison, l’utilitaire débute à 18 790 euros HT en essence et 19 740 euros HT en diesel. Le différentiel reste évidemment conséquent mais d’autres paramètres sont à considérer. Les professionnels ont tout intérêt à raisonner en TCO plutôt qu’en prix facial, avec la prise en compte de l’énergie, de la fiscalité, de la dépréciation ou encore la maintenance. Et à ce jeu, le rapport de force entre le thermique et l’électrique tend à s’équilibrer. Le contexte réglementaire, notamment les zones à faibles émissions, est un autre élément de réflexion.
Un VUL comme un autre
Mais rien ne remplace une prise en main d’un véhicule pour l’apprécier ou non. Et dans ce domaine, les électriques déçoivent rarement. Le silence de fonctionnement et la vitalité des motorisations font généralement mouche. Le Combo-e Cargo n’échappe pas à la règle. Son moteur de 100 kW (136 ch – 260 Nm de couple) se montre largement à la hauteur en ville, mais aussi sur voie rapide même si la vitesse maximale est bridée à 135 km/h.
La préservation de l’autonomie est la base de la conduite en électrique, c’est pourquoi il convient de bien choisir son paramétrage. Trois modes sont proposés : Power, Normal, Eco. Ce dernier limite la puissance à 60 kW et le couple à 190 Nm, ce qui s’avère amplement suffisant dans la plupart des situations. En ville, il est même judicieux d’actionner le bouton B pour récupérer davantage d’énergie à la décélération. Ainsi, il semble possible d’atteindre ou tout du moins de s’approcher de l’autonomie annoncée, à savoir 275 km en cycle WLTP.
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Pour la recharge de la batterie – 50 kWh de capacité –, il est possible de se brancher à une borne de 100 kW, de quoi faire le plein à 80 % en 30 minutes. L’utilitaire embarque sinon un chargeur de 11 kW.
En ce qui concerne le reste, le Combo-e est rigoureusement identique aux versions thermiques. Opel donne le choix entre deux longueurs (4,40 et 4,75 m) et deux configurations, cabine approfondie et versions carrossées (pick-up, isotherme…). Le volume de chargement peut atteindre 4,4 m3, la charge utile 800 kg et la capacité de remorquage 750 kg. En somme, il s’agit d’un VUL comme un autre, mais avec une motorisation différente à utiliser dans un cadre adapté.
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