L'induction en test sur les autoroutes anglaises
Partant du constat que le principal écueil technique au développement du véhicule électrique se trouve dans son autonomie réduite, le gouvernement britannique a décidé de tester la technologie par recharge à induction magnétique par l'ajout de "voies de charge" à induction sur des portions de routes fermées au public, afin de recharger les voitures électriques et hybrides pendant la conduite.
Le test, qui débutera cette année, ne sera donc pas immédiatement effectué sur des routes publiques, compte tenu des travaux lourds sur l'infrastructure que nécessite la technologie. En effet, les boucles d'induction sont positionnées sous le revêtement d'asphalte. Toutefois, l'installation permettra de simuler les conditions routières, et de déterminer ainsi la faisabilité du projet à plus grande échelle. Le gouvernement britannique a engagé près de 800 millions de dollars pour financer le projet sur cinq ans. Le projet fait même état d'un investissement futur de 23 millions d’euros par kilomètre de route et ce sur vingt ans.
On rappelle que la Grande-Bretagne est particulièrement impliquée dans le développement des solutions de mobilité électriques. L'année dernière, Londres a lancé deux essais d'envergure, dont l'un portait sur des autobus hybrides qui se rechargent à chaque arrêt. La Grande-Bretagne a également approuvé la construction du plus grand parc éolien offshore du monde en 2014, qui produirait 1200 mégawatts au large des côtes de Suffolk, en Angleterre.
Enfin, pour être complet, n'oublions pas qu'en Corée du Sud, les bus de la ville de Gumi utilisent ce système pour se recharger, sur une portion de 12km. Aux Etats-Unis également, une petite route de Park City, dans l’Utah, en bénéficie.
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