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Distribution

Concession de l'Année 2014 : et le gagnant est…

Publié le 28 novembre 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
Organisée par le Journal de l'Automobile, la treizième édition de la Concession de l'Année s'est déroulée hier soir à l'Automobile Club de France.
Organisée par le Journal de l'Automobile, la treizième édition de la Concession de l'Année s'est déroulée hier soir à l'Automobile Club de France.

Le chiffre 13 aura donc porté chance à la Sarl Bernard et Fils, distributeur Mazda à Lons, près de Pau (64), qui décroche cette année le treizième prix de la Concession de l'Année. Cette affaire dirigée par Pierre Bernard succède au palmarès à la concession Audi Chartres du groupe Lamirault, qui figurait d'ailleurs, cette année encore, parmi les quatre derniers finalistes au même titre que Seat/Skoda de Dijon dirigée par Daniel Bassora et Mercedes Perpignan du groupe LG.

Dirigeant à l'ancienne formé à l'école paternelle et décrit comme quelqu'un de "modeste", "discret", mais aussi "indépendant", Pierre Bernard s'est simplement déclaré "heureux de voir que le travail et la reconnaissance paient un jour ou l'autre" après avoir vu l'affaire qu'il dirige depuis 1988 triompher. Pour lui ainsi que pour ses six employés, cette récompense vient couronner un exercice 2013 en tous points positifs qui a su séduire le jury.

Un CA en hausse de 38% en 2013 !

Bien aidé par une marque dynamique qui s'échine peu à peu à renouveler son offre, Mazda Pau a réussi à écouler l'an dernier 90 VN et 117 VO (+50% par rapport à 2012) pour un chiffre d'affaires total de 3,61 millions d'euros. Un bilan certes très éloigné des mastodontes de la distribution hexagonale (15 millions d'euros en moyenne), mais en progression, sur un an, de 37,95% et qui s'accompagne d'une rentabilité de 1,64%.

A cela s'ajoutent un taux de pénétration locale de 0,90%, soit trois fois le score enregistré par la marque au niveau national, ainsi que des marges nettes moyennes à faire pâlir bien des concurrents qui se chiffrent à 2345€ par VN et 900€ par VO. Fidèle à la firme nippone, Pierre Bernard ne compte pas se laisser griser par ce titre en allant voir ailleurs. "Le principal, désormais, est de protéger les acquis, affirme-t-il. Ce n'est pas par manque d'ambition, mais plutôt une question de prudence". Une prudence mère de sûreté, c'est bien connu.

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