Automobil’Eclerc : la désillusion

...Cosperec. Ce dernier demande aujourd’hui le remboursement des sommes qu’il a investies, comme cela est prévu dans son contrat. “Si au bout de quatre mois il n’est pas possible de se fournir en véhicules auprès de la centrale d’achat, le contrat est considéré comme nul”, explique son fils Johann. Or, la centrale d’achat n’a jamais existé et n’existera sans doute jamais. “Les autres signataires de l’enseigne sont pour la plupart des mandataires, explique Johann Cosperec, ils ne tirent rien de l’enseigne mais peuvent continuer à travailler comme ils l’ont toujours fait. Pour nous, anciens concessionnaires, c’est différent. Nous attendions une centrale d’achat, un portage financier, un outil informatique, une PLV digne de ce nom. Nous n’avons rien eu de tout cela.” En attendant les résultats de la procédure judiciaire qu’il a entamée, Johann Cosperec ne baisse pas les bras. “Nous envisageons de nous reconvertir dans une enseigne de VO récents”, explique-t-il. 

X.C.