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Toujours pas d'éclaircie pour le marché des utilitaires

Publié le 5 novembre 2012

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Après un recul de 12,5 % en septembre, le marché des VUL a de nouveau enregistré une variation négative (- 9,2 %) en octobre.
Après un recul de 12,5 % en septembre, le marché des VUL a de nouveau enregistré une variation négative (- 9,2 %) en octobre.

Le marché hexagonal des véhicules utilitaires neufs (- 5,1 t) n'a décidément pas été à la fête en 2012. Depuis le début de l'année, seul le mois de juillet aura enregistré une petite progression de 1,6 % par rapport au même mois de l'année précédente. Le recul des commandes constaté depuis plusieurs mois au sein des réseaux se traduit dans les chiffres depuis la rentrée septembre. Avec 35 097 immatriculations au mois d’octobre 2012, le marché a fléchi de 9,2 % par rapport à octobre 2011.

Les marques françaises ont été les plus touchées avec un fort recul de 15,4 %, à 23 827 unités. Elles ont représenté 67,89 % des ventes, contre 72,87 % en octobre 2011, soit un retrait de 4,98 points. Les immatriculations de Renault sont en retrait de 21 %, tandis que Citroën a limité la casse avec une baisse relative de 4,7 %. De son côté, Peugeot a reculé de 11,8 %. Les marques importées ont pour leur part bien profité du mois d'octobre avec des immatriculations en hausse de 7,5 % au global, tirées par les performances de Volkswagen (+ 19,8 %) et Toyota (+ 45,8 %).

Le chassé-croisé continue entre Citroën et Peugeot

Au cumul des dix premiers mois, 322 306 unités ont été immatriculées, soit une baisse de 8 % et un déficit de près de 28 000 véhicules par rapport à la même période l'an passé. Renault, qui a cumulé 104 724 immatriculations, affiche un recul de 4,6 %. A la faveur du mois d'octobre, et malgré un recul de 12,2 % sur dix mois, Citroën repasse devant Peugeot avec 53 911 unités et une part de marché de 16,73 %. La marque au lion accuse un repli de 9,9 % depuis janvier, à 53 472 immatriculations.

Au cumul des dix premiers mois, les marques françaises représentent 67 % du marché des VUL. Parmi les marques importées, Toyota et Opel s'en tirent le mieux, avec respectivement une progression de 8 % et 0,5 %, tandis que Volkswagen accuse une légère baisse de 1,5 %.

- Retrouvez les immatriculations de VUL (- 5,1 t) par marque en France sur dix mois en cliquant sur ce lien

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