Skoda Superb Combi : tradition augmentée
Après l’Enyaq et l’Octavia fraîchement restylés, mais avant le nouveau Kodiaq ou l’Elroq en fin d’année, Skoda propose une nouvelle génération de la Superb. Une riche actualité que la filiale française de la marque veut utiliser pour battre un nouveau record. Après 2,2 % de part de marché en 2023, avec 38 257 immatriculations (+34,2 %), la marque tchèque vise 2,8 % en 2024.
La Superb apportera son écot comme en témoigne sa dernière année pleine synonyme de 3 169 immatriculations, dont 1 593 Combi. Les premières livraisons de cette quatrième génération de la Superb Combi auront lieu en avril 2024, alors qu’il faudra patienter jusqu’en juin pour la berline.
Deux nouveautés qui devraient représenter 2 500 unités pour Skoda France en 2024. Naturellement, il ne s’agit pas du modèle le plus vendu de la gamme, mais il s’adjuge une belle part de marché sur un segment qui souffre de l’engouement pour les SUV.
89 % des ventes en BtoB
Plus de 1,6 million de Superb ont ainsi pris la route depuis son retour au catalogue en 2001. Un modèle qui a séduit de nombreuses familles, mais surtout des professionnels. Au global, les ventes BtoB ont représenté 89 % ! C’est un peu moins en France, de l’ordre de 60 à 70 % selon la carrosserie.
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Cette quatrième génération du modèle, produite à Bratislava en Slovaquie avec la nouvelle VW Passat, repose sur la nouvelle itération de la plateforme MQB qui devient MQB Evo. Ces trois lettres se concrétisent notamment avec une nouvelle offre hybride rechargeable de 204 ch. En associant le nouveau bloc 1.5 TSI de 150 ch, lui aussi Evo, et une batterie de 25,7 kWh (contre 12,7 kWh précédemment), l’autonomie en 100 % électrique dépassera largement les 100 km.
La charge rapide accepte 50 kW, autorisant la recharge de la batterie en 25 min. Le chargeur embarqué est de 11 kW contre 3,6 kW sur la génération précédente. La gamme gagne aussi le bloc 1.5 TSI Evo flanqué d’une hybridation légère en 48 V avec un alterno‑démarreur.
De quoi afficher des consommations moyennes en cycle WLTP comprises entre 5 et 5,4 l, soit des émissions de CO2 de 122 à 134 g/km. La Superb n’oublie pas le diesel avec le 2.0 TDI proposé en 150 ch (131 à 143 g/km de CO2), mais aussi en 193 ch et quatre roues motrices.
Moderne mais pratique
Le modèle profite aussi de la dernière évolution de la suspension pilotée DCC Pro du groupe Volkswagen. Elle repose maintenant sur des amortisseurs à double valve, l’une pour la compression et l’autre pour la détente, permettant de toujours avoir la bonne réponse quel que soit le revêtement de la route et ainsi de privilégier le confort ou plus de dynamisme.
Quant à l’habitacle, cette Superb ne fait pas les choses à moitié avec une très bonne qualité de matériaux et un soin tout particulier apporté à l’ergonomie. Oui, Skoda a même ajouté des boutons dont l'un permet d'agir sur quatre fonctions. Ainsi, régler la climatisation ou sélectionner le mode de conduite est simple : il suffit de tourner une molette.
À l’heure où les marques généralistes n’ont quasiment plus d’offre de breaks sur le segment D, il reste principalement les Peugeot 508 SW et Passat, Skoda a encore une belle carte à jouer avec cette nouvelle Superb Combi qui mélange subtilement tradition et modernité.
Pour l'heure, la gamme essence 48 V en 150 ch débute à 45 480 euros pour culminer à 54 330 euros. Il faudra compter de 48 980 à 57 830 euros pour le TDi 150. Les tarifs de la version hybride rechargeable 204 ch ne sont pas encore connus. De quoi encore améliorer le prix de vente moyen de la marque en France qui était de 37 084 euros en 2023.
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