Petite taille, grandes marges

...les adeptes de la vitesse. Plus sûre qu'un deux-roues pour des jeunes provinciaux obligés d'être autonomes, la minivoiture est si rarement impliquée dans des accidents mortels que les statistiques la concernant ne sont pas fiables !
Ensuite, les industriels, pour la plupart français, en ont fait évoluer le concept. D'utile, la minivoiture est aussi devenue confortable et visuellement proche des plus petites des "vraies" voitures.
Enfin, alors que l'automobile devient de plus en plus segmentée, ce type de véhicule correspond à une cible, certes étroite, mais de qualité : les personnes âgées et les jeunes, sans parler des "sans permis" temporaires pour lesquels se développent les offres de location. Avec actuellement 9 000 unités par an, le marché est désormais mature et ne souffre plus que d'un déficit de distribution dans les centres urbains pour croître encore. Nul doute que les niveaux de marges (20 % minimum) et la liberté commerciale dont disposent les concessionnaires de minivoitures devraient permettre aux constructeurs qui s'y sont attelés de remédier à cette carence.

Florence Lagarde