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Constructeurs

Les émissions de CO2 ?

Publié le 14 septembre 2007

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Les émissions de CO2 sont plus que jamais une préoccupation majeure de l'automobile. Il est intéressant de donner quelques informations aux clients, voire les rassurer.Lorsque l'on parle de pollution de l'air, il faut savoir que les constituants...

...sont principalement les hydrocarbures imbrûlés (HC), les particules, les oxydes de carbone (CO) ou les oxydes d'azote (NOx). Le dioxyde de carbone CO2, aussi appelé plus communément gaz carbonique, n'est pas un polluant car il est dans l'air de façon naturelle. Cependant, l'activité humaine produit une quantité supplémentaire de ce gaz, ce qui accroît l'effet de serre.
L'effet de serre est un phénomène naturel créant une sorte d'isolation thermique autour de la planète. Une partie de la chaleur solaire est ainsi retenue. Sans cet effet de serre, la température moyenne à la surface de la terre serait de -18°C au lieu de +15°C. Cette couche est due à la présence de vapeur d'eau, de gaz carbonique, de méthane ou de gaz fluorés. C'est un équilibre précaire régulé par la nature. Par exemple, les océans, les sols, la végétation et les respirations humaine et animale émettent du CO2, les plantes l'absorbent sous l'effet de la lumière et rejettent de l'oxygène O2 (processus de photosynthèse). Cependant, l'effet de serre a tendance à se renforcer depuis quelques dizaines d'années. Il y a plusieurs raisons à cela : la déforestation et la surproduction de gaz à effet de serre (GES) que sont le méthane, l'oxyde nitreux, les fluoro-carbones et le CO2. La conséquence est une isolation renforcée de la planète et donc une élévation de la température à la surface de la terre.
Si le CO2 a un très faible pouvoir de réchauffement sur la planète, sa très grande quantité relâchée dans l'atmosphère fait de lui le plus impactant sur l'effet de serre. Il convient donc de réduire en priorité ses émissions d'origines non-naturelles.

L'impact de l'automobile

Au niveau européen, le transport routier représente seulement 12 % des émissions de gaz à effet de serre d'origine non naturelle. Les autres contributeurs sont, par exemple, le chauffage de l'habitat, l'agriculture, les transformations d'énergies ou l'activité aéronautique (source ACEA).
Ses émissions sont directement liées à la consommation des voitures. Un moteur Diesel émet en moyenne 25 % de moins de CO2 qu'un à essence. Il est possible de faire une évaluation des émissions de CO2 d'un véhicule avec sa consommation normalisée mixte : le rapport est de 26,9 g/km de CO2 pour 1 litre de gazole consommé en 100 km et de 24,1 g/km de CO2 pour 1 litre d'essence. Cela correspond à une émission de 140 g/km pour une consommation moyenne de 5,2 l/100 km d'une voiture Diesel et de 5,8 d'une essence.

Les solutions déjà en place par les constructeurs

L'Europe s'est engagée à une baisse drastique des émissions de CO2, particulièrement concernant l'automobile. Entre 1995 et 2004, les émissions moyennes des véhicules neufs sont passées de 185 à 161 grammes par kilomètre. Pourtant, un grand nombre de facteurs ont évolué dans le sens opposé : augmentation du poids (dimensions, sécurité et confort), véhicules plus larges et plus hauts pénalisant l'aérodynamisme, climatisation…
Les constructeurs ont énormément investi en recherche afin de proposer des baisses de consommation. Les plus marquantes sont l'amélioration de l'aérodynamisme, du rendement des moteurs et du coefficient de roulement des pneumatiques.
De nouvelles technologies arrivent aussi en grand volume : la coupure automatique du moteur à l'arrêt (stop-start), des solutions d'allégement grâce à des matériaux légers et à des nouveaux concepts de construction, des pneus à roulage optimisé et des dispositifs d'injection et de suralimentation encore plus performants.

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