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Constructeurs

Le prix de la canicule

Publié le 30 avril 2004

Par Marc David
16 min de lecture
S'il est difficile d'évaluer les réelles incidences de la canicule de l'été 2003 sur les ventes de matériels, en revanche celle-ci a amené des perturbations palpables au niveau de l'exploitation. Au bout du compte, une année 2003 difficile avec une timide reprise 2004... Entre 800 et...
S'il est difficile d'évaluer les réelles incidences de la canicule de l'été 2003 sur les ventes de matériels, en revanche celle-ci a amené des perturbations palpables au niveau de l'exploitation. Au bout du compte, une année 2003 difficile avec une timide reprise 2004... Entre 800 et...

...850 machines VL commercialisées en 2003, telles sont les estimations du marché du lavage selon WashTec, le leader dans le secteur. Bien sûr, on entend par "machines" des portiques à brosses classiques. "Il faut savoir que ce volume de vente représente déjà un beau résultat, dans la mesure où il symbolise un renouvellement du parc à hauteur de plus de 10 %, explique Jean-Philippe Petit, président de WashTec France. En effet, nous nous basons sur un parc de 7 000 machines installées pour une durée de vie de 8 à 9 ans." Dans ce contexte, WashTec en aurait commercialisé 320, alors que son suivant immédiat, à savoir Lavance (voir ci-contre), en aurait distribué 290. Figurent ensuite Christ avec 80 machines, Ceccato avec une cinquantaine de machines. Quant au reste, il se répartit entre Ryko, Kärcher, Heurtaux, etc. Bien sûr, tout ceci n'est qu'estimations, encore une fois, et il ne s'agit que des machines neuves... certains acteurs réalisant une partie de leur chiffre avec des machines "reconditionnées". Quant aux centres de lavage haute pression, les estimations portent sur 3 500 sites installés, soit près de 10 000 pistes. Le marché étant pour le moins "saturé" avec bon nombre d'acteurs (certains n'hésitant d'ailleurs pas à remplacer leurs pistes HP par une chaîne de lavage sophistiquée où brosses cohabitent avec HP), avancer un chiffre précis quant à son véritable potentiel relève ici de l'impossibilité. Pour ce qui concerne 2003, on peut toutefois tabler sans risque sur quelque 200 centres au minimum. Pour les uns, le marché de la HP demeure porteur. Le cas de Kärcher, notamment. "Alors que l'année dernière, nous avons réalisé une bonne année (avec une progression d'environ 15 %) au niveau des ventes de portiques, le début d'année 2004 voit la tendance s'inverser avec une demande marquée sur les centres de lavage HP, indique Philippe Voisin, responsable du département Lavage dans la société. Nous avons même déjà conclu de belles affaires". Chez Hypromat, qui représente l'enseigne Eléphant Bleu, 43 centres HP ont ouvert en 2003, le 800e centre en Europe ayant été inauguré début 2004. "Globalement, le marché de la HP se porte bien, constate Yves Brouchet, directeur général de l'enseigne. En fait, le nombre de "laveurs" a tendance à augmenter, d'une part sous l'effet de l'augmentation du parc, d'autre part au niveau de la démarche même. En effet, bon nombre de consommateurs qui lavaient leur(s) véhicule(s) à domicile se rendent désormais dans les stations spécialisées". D'autres émettent plus de réserve. Ainsi chez Heurtaux, également spécialiste dans le domaine, on voit deux éléments rédhibitoires au développement du marché. "En premier lieu, les permis de construire deviennent de plus en plus contraignants, avec notamment la notion de niveau sonore, souligne Patrice Rabecq, directeur commercial dans la société. Ensuite, le problème intervient au niveau des financements, dans la mesure où les banques deviennent de plus en plus "frileuses" eu égard à certains projets "pharaoniques"qui ont tourné courts et qui font que notre profession n'a pas forcément bonne presse". Analyse effectivement déjà avancée... d'autant que d'autres éléments font que la profession peut se retrouver dans le "collimateur". Comme ces stations fermées un temps dans le nord de la France pour cause de légionellose !

La morosité générale régnant dans l'automobile n'a pas épargné le secteur du lavage

Bref, à défaut d'une progression sur 2003, Heurtaux enregistre des résultats équivalents à ceux de 2002, avec près de 310 pistes de lavage HP commercialisées. "Assurément, nous avons ressenti les effets de la conjoncture relative à l'automobile, celle-ci déterminant en priorité nos principaux clients, explique Patrice Rabecq. Notamment, les évolutions (remises en cause...) liées aux contrats de distribution n'ont pas joué en notre faveur, pas plus que la morosité régnant dans les ateliers de carrosserie. Finalement, nous constatons que les seuls à investir véritablement aujourd'hui sont les enseignes de la grande distribution". Il est vrai que chez les pétroliers, le rythme d'investissement s'est considérablement ralenti. Il en va ainsi de Esso, notamment, qui a décidé de mettre ses points de vente en libre-service. Ainsi, pour ce qui concerne 2003, les seuls à investir dans le lavage ont pour nom Shell et Total. Malgré une politique axée sur une réduction sensible du nombre de ses points de vente, le premier a renouvelé quelque 40 machines, alors que le groupe Total en a renouvelé environ 200 (voir ci-contre). "Si l'investissement en volume connaît une régression, il est demeuré identique qualitativement parlant, souligne Jean-Philippe Petit. En effet, le haut de gamme est toujours plébiscité chez les pétroliers".

Les concessionnaires et agents de marques sont en train de modifier leur stratégie au niveau du lavage

Maintenant, pour ce qui est des concessionnaires, il n'en reste pas moins vrai que ceux-ci éprouvent un réel besoin de s'équiper. Et Jean-Philippe Petit de rejoindre l'analyse de Patrice Rabecq : "si la grande distribution demeure le secteur le plus porteur, le secteur des professionnels représente également un potentiel intéressant pour ce qui concerne l'avenir". Deux raisons à cela. D'abord pour répondre aux chartes qualité des constructeurs, chartes qui déterminent la nécessité de rendre un véhicule propre au client, ensuite par besoin d'augmentation du chiffre d'affaire, les marges sur les VN étant... ce qu'elles sont ! Patrick Koenig directeur commercial de Christ explique : "il y a encore peu de temps, les concessionnaires et agents avaient tendance à investir dans du matériel de bas de gamme. Situé hors de la vue du client, ce matériel avait pour vocation le lavage des véhicules en interne. Aujourd'hui, ils ont pris conscience qu'un matériel bien exposé, avec "pignon sur rue", pouvait attirer entre 8 et 10 000 clients par an. Des clients potentiels, bien sûr, dans la mesure où ils possèdent un véhicule... Pas forcément de la marque représentée par le professionnel. Par ailleurs, le lavage peut déterminer le point de départ de promotions portant sur certains accessoires ou certains équipements. En fait, le lavage peut servir d'outil de communication". Evidemment, selon lui, cette tendance est bien plus marquée dans les grands groupes de distribution tel PGA, que chez le réparateur indépendant. "Là, la démarche est moins évidente dans la mesure où il préférera toujours investir dans l'équipement de première nécessité, tel le pont élévateur", fait-il remarquer. Vrai. Cela dit, pour Jean-Philippe Petit, un autre élément aurait tendance à motiver davantage les investissements au niveau des réseaux de marques, l'amélioration de la qualité de lavage. Un argument que WashTec met en avant, via son portique Sofcare Pro dont l'une des caractéristiques principales, outre le fait de disposer de la haute pression intégrée, est d'utiliser des brosses en polyéthylène expansé. L'avantage de celles-ci est de ne laisser quasiment aucun dépôt et, par conséquent, aucune trace terne sur la peinture. En outre, la durée de vie d'une brosserie "SofTecs", c'est leur nom, permet d'effectuer deux fois plus de lavages qu'une brosserie classique. "Près de 50 % des machines que nous avons commercialisées après le salon Equip Auto étaient munies de ces brosses et depuis le 1er janvier, la proportion atteint désormais 90 %" , indique Jean-Philippe Petit.





ZOOM

Le marché en volume

Entre 800 et 850 portiques à brosses VL dont la majorité en renouvellement, auxquels s'ajoutent quelque 200 centres de lavage haute pression, tel est le poids du marché du lavage en volume. La moyenne du nombre de pistes par centre s'établissant à 3 unités, ce ne sont pas moins de 600 pistes qui ont été commercialisées en 2003, dont la plupart chez les investisseurs privés.


Au niveau de l'exploitation, le lavage a souffert des arrêtés préfectoraux de l'été

Maintenant, l'exploitation. Pour Jean-Philippe Petit, la période faste pour le lavage s'est arrêtée fin mai. Après, la vague de chaleur de l'été a laissé des traces. Analyse de la situation. Il y a d'abord l'effet météorologique proprement dit. "Une période ensoleillée durable n'est jamais bonne pour le lavage dans la mesure où les véhicules ne se salissent pas vraiment, rappelle Patrice Rabecq. Le constat est d'ailleurs identique en ce qui concerne la pluie, qui est arrivée début octobre pour s'installer un bon moment". Il y a ensuite les effets induits. Qui dit sécheresse dit évidemment manque d'eau. Cet été, une cinquantaine de départements ont été concernés. D'où une réaction "épidermique" du monde politique et par ricochet des préfectures. Yves Brouchet, explique : "aux yeux de la population, les différents incendies qui se sont déclarés justifiaient à eux seuls une économie d'eau. Dans ce contexte, le lavage a été le premier concerné". Des chiffres ? A titre d'exemple, sur les 526 stations Eléphant Bleu que compte Hypromat sur le territoire, une quinzaine de stations ont été touchées par des arrêtés préfectoraux, ce qui représente tout de même un moindre mal. Pour la majorité des stations, les autorisations de réouverture sont intervenues assez rapidement, c'est-à-dire entre une semaine et quinze jours en moyenne ; le cas le plus significatif faisant état d'une fermeture sur quatre semaines, soit l'équivalent de 8 % du CA annuel. Ce qui n'est pas rien ! Dans l'est de la France, une station de lavage HP d'une autre enseigne aurait même été fermée durant plus d'un mois. Au niveau des exploitants, Patrick Koenig parle même d'une perte du CA équivalente à 20 %. "Moins 20 % sur un chiffre d'affaire de 150 000 euros, cela se ressent quand même", souligne-t-il. Evidemment, les fabricants ne sont pas restés inactifs. "Par l'intermédiaire du CNPA, nous avons mené un gros travail de communication auprès des préfectures directement, mais aussi auprès du Ministère de l'Environnement, reprend Yves Brouchet. Le but était de défendre notre dossier, dans la mesure où chaque lavage HP n'équivaut qu'à une consommation d'eau réduite, de l'ordre de 50 à 60 litres, contre bien plus de 300 litres pour un lavage au jet effectué par le consommateur à son domicile. Ceci sachant que la consommation pour un lavage à brosses s'établit entre 150 et 300 litres". En outre, le fait de fermer des stations durablement aurait eu pour conséquences d'encourager encore plus le lavage à domicile ! Bref, il faut savoir qu'Hypromat avait déjà fait une action en juin 2003 auprès du Ministère dans le cadre de la semaine du Développement Durable, avec un double objectif : démontrer la faible consommation d'eau du lavage HP, et également présenter le système de retraitement des eaux propre à l'enseigne. Un concept qui n'a rien à voir avec le recyclage, puisqu'il repose sur le volume d'eau utilisé. Ainsi, dans le processus actuel, 100 % du volume d'eau sont adoucis et osmosés. Une solution allant de pair avec la notion de protection de l'environnement. "Qui dit sécheresse dit nappes phréatiques plus basses, et dit aussi pollution plus concentrée", rappelle Yves Brouchet. A noter qu'en plus de son système propre, Hypromat a testé un système de recyclage. En effet, au niveau de l'ensemble des fabricants, le manque d'eau de cet été a amené ceux-ci à se pencher sérieusement sur les systèmes de recyclage. Chez Eléphant Bleu, le constat est le suivant : 75 % du volume d'eau utilisé pour le lavage d'un véhicule (soit 50 litres en moyenne) est évacué vers les égouts. La partie restante est irrécupérable car elle finit, soit sur les aires de lavage où elle s'évapore, soit sous forme d'embruns dus à la vaporisation du jet sous pression, soit elle reste sur le véhicule quand il quitte la station. Partant de là, l'objectif du système testé était de récupérer et de réutiliser environ 75 % de la consommation.





FOCUS

Les acteurs

WashTec suivi d'assez près par Lavance (ex-Gautier), largement devant Christ, Rohé/ Ceccato, Ryko, Kärcher, Heurtaux, telle est la physionomie du marché côté portiques. En ce qui concerne la haute pression, Hypromat et son enseigne Eléphant Bleu se dégage nettement, devant bon nombre d'acteurs parmi lesquels figurent en bonne place Rohé/ Ceccato (centres Labrador), Heurtaux, Lavance (centres Super Jet), Kärcher, Busitec (centres Starwash), etc.


Le développement des systèmes de recyclage demeure intimement lié au coût du m3 d'eau

"Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un vrai problème de mise en œuvre, explique Yves Brouchet. Non pas sur le plan technique dans la mesure où la technologie est au point, mais sur le plan de la rentabilité. Le constat est sans appel. Le coût de l'eau récupérée et recyclée est bien plus élevé que celui de l'eau du réseau". En d'autres termes, installer un système de recyclage revient à alourdir les charges d'exploitation de manière importante... Autre exemple, WashTec. Suite aux problèmes liés à la canicule, le fabricant a présenté son propre système de recyclage des eaux sur son stand d'Equip'Auto, système baptisé Aqua X. "En tant que filiale d'une société allemande, nous disposons de ce type de matériel dont le développement repose sur 20 ans d'expérience, explique Jean-Philippe Petit. En effet, il faut savoir que les Allemands ne livrent aucune installation de lavage sans système de recyclage. D'ailleurs, ce système rentre dans le dossier du permis de construire. Cela dit, nous avons noté un manque d'intérêt flagrant de la part de la clientèle. A mon sens, le développement de ces systèmes demeure tributaire de la politique menée par les Pouvoirs Publics et aussi, du coût du m3 d'eau". En fait, WashTec en a commercialisé deux en 2003. "En lui-même, le matériel n'est pas trop onéreux (environ 15 200 _ HT), mais la facture s'alourdit sérieusement avec le génie civil et notamment les bacs de décantation", note Jean-Philippe Petit. Evidemment, ces bacs de décantation sont une nécessité, eu égard aux traitements chimiques ou bio-chimiques infligés aux eaux usées. Bref, en réalité, en fonction de la capacité de la station de lavage, la facture peut très bien s'élever à 30 000 euros. "Quand un client investit déjà 214 000 euros dans une installation, il a du mal à admettre un investissement supplémentaire de 25 000 euros dans une station de recyclage des eaux usées, note Patrick Koenig. L'écologie, c'est bien, tout le monde est prêt à faire un effort, mais il faut qu'il y ait une justification économique". Chez Rohé/Ceccato, en tous les cas, on y croit... Bien que l'analyse rejoigne celle de Jean-Philippe Petit. "Notre objectif est de relancer notre activité lavage avec des produits complémentaires telles les stations de recyclage, indique Michel Vérant, directeur général de Rohé France. Cela dit, le problème est lié à l'aspect législatif, et aussi à l'aspect économique, directement en relation avec le prix de l'eau". Un prix du m3 d'eau qui, en fonction des régions, varie de 1 à 6 euros ; le prix moyen se situant entre 2,50 et 3 euros. Or, il faut savoir qu'une installation de recyclage permet une économie de 60 à 80 %, au niveau de la facture liée à la consommation en eau. "Ce concept est totalement justifié pour des grosses installations, en particulier celles de lavage PL et aussi, dans le cas de centres HP multi pistes", pense Michel Vérant. Evidemment, la canicule de cet été demeure assez rarissime, puisqu'il fallait remonter à 1976 pour retrouver une situation similaire. Mais, le réchauffement de la planète aidant (ce n'est pas nous qui le disons...), rien ne dit non plus que la situation rencontrée en 2003 ne risque pas de se reproduire... disons, plus tôt que prévu. Et même avec une certaine régularité. Aujourd'hui, les nappes phréatiques ne s'étant pas reconstituées complètement du fait d'un manque de pluie cet hiver, le département du Finistère ne prône-t-il pas les économies d'eau ? "De toute façon, canicule nationale ou pas, des actions de communication sont régulièrement menées pour montrer le manque d'eau dans le monde, fait remarquer Jacques David, responsable Grands Comptes chez Rohé France. De fait, à terme, le consommateur risque peut-être de trouver choquant le fait de laver des voitures avec de l'eau potable. Un facteur d'encouragement à fréquenter des stations équipées de systèmes de recyclage". Selon lui, le fait d'arriver à un prix du m3 d'eau prohibitif, si tel devait être le cas, ferait en sorte que le recyclage se mettrait en place de façon naturelle. Eh oui. Comme l'a dit fort justement Antoine de Saint-Exupéry, "L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie". A méditer.


Marc David





ZOOM

Canicule : une incidence sur les ventes ?

La question laisse perplexe les différents acteurs de la profession. Si les effets de la canicule de l'été 2003 ont eu un effet direct sur l'exploitation, qu'en est-il réellement des ventes de matériels ? Apparemment, elle aurait engendré un léger tassement des investissements. "Nous avons ressenti une déclinaison au niveau du portefeuille de commandes mi 2003, confirme Jean-Philippe Petit, de WashTec. Le commerce redémarre tout juste". Pour Kärcher, la canicule n'a pas eu d'impact très clair sur les ventes. "Il est vrai que les commandes ont connu un fléchissement à partir du mois d'août, et que le commerce n'a pas repris au moment d'Equip'Auto, indique Philippe Voisin. Nous avons eu moins de contacts que les années précédentes et ce constat peut s'appliquer pour l'ensemble des acteurs présents. De ce fait, nous avons enregistré une progression de l'ordre de 3 % en 2003, ce qui est moins que les années précédentes. Cela dit, nous ne pouvons pas dire que l'année a été mauvaise puisque nous avons progressé". Et celui-ci de rejoindre Jean-Philippe Petit, en observant une reprise timide du commerce en février/mars 2004. Autre témoignage, celui de Patrick Koenig, de Christ : "il est vrai que l'exploitation a souffert, mais pour ce qui concerne les ventes, il est difficile d'affirmer que la canicule a eu une incidence directe. En effet, nous ne travaillons pas "au jour le jour". Entre le moment où nous traitons une affaire avec un client et que le projet se concrétise sur le site, il se passe 6 à 7 mois".






ZOOM

Indiscrétions...

"Pour vivre heureux, vivons cachés." Cet adage bien connu sied parfaitement à l'un des deux leaders du marché (avec près de 300 machines neuves commercialisées en 2003), qui n'a pas jugé utile de s'exprimer dans ce dossier. Nous, nous dirons simplement : "Ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa..." Ou alors, faut-il avoir de bonnes raisons... Ce qui serait le cas. En effet, selon nos sources (par ailleurs recoupées), la société Lavance, puisque c'est d'elle dont il s'agit, s'apprêterait à faire des "infidélités" à sa marque de prédilection, à savoir Istobal. Plus précisément, elle reprendrait à son compte la distribution du matériel italien Auto Equip (en fait, des portiques à brosses dits "d'entrée de gamme") jusqu'alors distribué par Tecnolec ; le tout via une structure de distribution bien séparée de celle d'Istobal, mais avec une structure commune en terme d'après-vente. Première hypothèse : le but de la manœuvre ne serait-il pas d'exercer une certaine "pression" commerciale sur le fabricant espagnol (par exemple, à l'heure d'une renégociation de contrat) ? Deuxième hypothèse : l'objectif pour Lavance ne serait-il pas de jouer la carte de "généraliste", démarche (dans l'air du temps) pouvant influencer la politique de référencement de certains réseaux ? Le dialogue est ouvert...

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