La filière auto laminée par l'acier
ferreux (aluminium, zinc, nickel, plomb) après la flambée de 2004. Or, tous les acteurs ne sont pas égaux devant la hausse. Selon la Fédération des industries mécaniques (FIM), seuls 15 % des achats d'acier se feraient à des prix négociés au jour le jour, les achats spot, le reste étant régi par des contrats pluriannuels ou sur volume, surtout chez les constructeurs et les équipementiers de rang 1. Les petits sous-traitants seraient donc quasiment les seuls touchés pour l'instant.
C'est pourquoi le ministère de l'Industrie, à la demande de la FIM, a réuni la profession, le 22 octobre dernier, pour que les donneurs d'ordre acceptent que ces sous-traitants répercutent les hausses de prix. Mission accomplie : les équipementiers (la Fiev) et les constructeurs français (le CCFA) ont reconnu la légitimité des hausses de tarifs. "Satisfaite, mais vigilante", la FIM se propose d'apporter son appui technique aux négociations car, bien sûr, rien n'est imposé aux entreprises de la filière. Néanmoins, cette solidarité de principe témoigne de la gravité de la situation. Comme le souligne Jacques Monnet, de la Fiev, "la pénurie d'acier cause déjà des problèmes d'organisation et de délais de livraison". N'en rajoutons pas en perdant des sous-traitants.
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