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Constructeurs

Edito : Théorie de l’expansion

Publié le 20 décembre 2011

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Saul Perlmutter, Adam G. Riess et Brian P. Schmidt viennent d’être distingués par le Prix Nobel de Physique pour leurs travaux sur “l’accélération de l’expansion de l’univers”, phénomène qu’ils avaient pointé du doigt dès 1998.
Saul Perlmutter, Adam G. Riess et Brian P. Schmidt viennent d’être distingués par le Prix Nobel de Physique pour leurs travaux sur “l’accélération de l’expansion de l’univers”, phénomène qu’ils avaient pointé du doigt dès 1998.

Dans un monde où l’individu est un principe roi et où on adore attribuer la paternité d’une invention ou d’un succès à une seule et unique personne, cette récompense collective se pare à la fois des atours d’un enseignement et d’une tendance lourde. Renvoyant notamment à la globalisation, aux critiques effets d’échelle et à la nécessité croissante de travailler en réseau, au gré de protocoles rigoureux.

Avec le Groupe Volkswagen, nous sommes précisément au cœur du sujet. Face à l’accélération de l’expansion de l’univers automobile, parfois exponentielle sous l’effet de la croissance des marchés dits émergents, le Groupe Volkswagen tient la cadence et progresse régulièrement en volume depuis plusieurs années. Une évolution équilibrée et maîtrisée qui ne se fait pas au détriment des profits, comme viennent encore de le démontrer les derniers résultats trimestriels du groupe et les indicateurs sur les neuf premiers mois de l’année. A cette occasion, plusieurs analystes soulignaient dans leurs notes que “la croissance du groupe, commerciale comme financière, suivait un rythme plus élevé que celui du marché”. Par conséquent, les perspectives d’avenir sont placées sous l’égide d’un robuste triple AAA.

Au-delà du savoir-faire de ses collaborateurs et de la pertinence de sa stratégie, le groupe tire aussi sa réussite d’une force structurelle sciemment bâtie. Le groupe est présent sur l’ensemble des marchés et par le biais de l’essentiel des segments, VP, VUL, mais aussi VI. De surcroît, son portefeuille de marques est complet et doté d’une architecture cohérente, lui conférant une profondeur verticale enviée, notamment sur le volet du haut de gamme. Les synergies qui en découlent, invisibles pour le client final, permettent d’optimiser les process et deviennent une redoutable arme financière.

Dès lors, le Plan 2018, qui doit conduire le groupe au sommet de la hiérarchie des constructeurs, apparaît réaliste. Le marché français, avec Marie-Christine Caubet comme chef d’orchestre, sera l’un des contributeurs importants de ce plan mondial et les grands travaux ont déjà débuté, notamment au niveau du renforcement du réseau.

En fait, reste à savoir si le Groupe Volkswagen n’obtiendra pas son Prix Nobel avant 2018…

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