Edito : Nouvelle déclaration de guerre
Je ne sais plus dans quelle revue j’ai lu l’entretien d’un expert qui affirmait que dans quelques années, l’automobile serait perçue comme la cigarette aujourd’hui. Comprenez, une tueuse, une hérésie. Caricatural me direz-vous, mais néanmoins révélateur d’un courant écologiste élevé au lait dialectique du siècle passé et rêvant de rejouer le “falo delle vanita” de Savonarole le 7 février 1497 à Florence. Depuis plusieurs mois, les écologistes sont à nouveau en proie à des divisions et des tensions multiples, EELV en étant la plus triste expression médiatique, et comme par hasard, les salves contre l’automobile se multiplient de nouveau. C’est souvent sous le digne couvert de la sécurité routière et de l’environnement que le bouc émissaire préféré est aiguillonné. Feux d’artifice : la réduction des limitations de vitesse, l’augmentation du prix des contraventions et des tarifs de stationnement de rue, de nouvelles suppressions de places de parking en voirie, etc. Sans revenir sur le concours désormais lancinant des approximations sur le Diesel… Dans le même temps, le gouvernement présente ses projets de loi de transition énergétique et les propositions sur le volet des transports sont caricaturales, se limitant à promouvoir l’électrique en faisant fi de toutes les autres énergies alternatives ! Retour de l’autophobie et dogmatisme… un cocktail dangereux. A quand une prime pour la future maman ayant perdu les eaux mais s’étant quand même rendue à la maternité à vélo ? Restons sérieux, d’une part en ré-implémentant la brique économique dans les raisonnements et les schémas directeurs à 5 ou 10 ans et d’autre part, en surveillant les petits papiers de projets de loi qui s’annoncent en douce, surtout en cette période estivale.
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