Audi Q8 e-tron : nouveau départ
Apparu sur le marché français en avril 2019, l’Audi e‑tron symbolisait la réelle entrée de la marque dans le 100 % électrique. Depuis, il y a eu l’e‑tron GT, en 2020 (18 000 unités), le Q4 e‑tron, en 2021 (79 000 exemplaires), mais le grand SUV demeure encore la meilleure vente électrique de la marque aux anneaux. En effet, jusqu’ici, il totalise 175 000 transactions dans le monde, dont 2 372 en France.
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Pour continuer sa route, Audi lui a offert une mise à jour technique, car la concurrence a évolué, mais aussi un nouveau nom, Q8 e‑tron, qui symbolise mieux son positionnement dans la gamme entre les Q7 et Q8 thermiques. De quoi viser, cette année en France, 1 000 ventes du SUV 100 % électrique qui est toujours produit dans l’usine belge de Bruxelles.
Une autonomie en hausse
Pour faire face aux récents BMW iX et Mercedes‑Benz EQE SUV, le Q8 e‑tron devait donc repasser sur le métier. Son autonomie comprise entre 277 et 436 km, avec des batteries de 71 kWh ou 95 kWh de capacité brute, n’était plus suffisante.
Celle de 95 kWh, dont la capacité nette a évolué de 86 à 89 kWh, est devenue l’entrée de gamme. Un nouvel accu de 114 kWh (104 kWh en net) vient chapeauter l’offre. Ainsi armé, le Q8 e‑tron dispose maintenant d’un rayon d’action qui peut atteindre 468 à 552 km, selon le cycle WLTP.
La batterie de 114 kWh, qui accuse 728 kg sur la balance (706 kg pour celle de 95 kWh), compte maintenant 72 cellules contre 60 auparavant. La puissance de charge a également évolué jusqu’à 170 kW, permettant de passer de 10 à 80 % en 31 min sur une borne haute puissance. La "petite" version, le Q8 e‑tron 50, accepte jusqu’à 150 kW. L’autonomie doit aussi quelques kilomètres au travail sur l’aérodynamique du modèle avec un Cx de 0,27 pour la carrosserie SUV, contre 0,28 auparavant, et 0,24 pour le Sportback qui affichait 0,26 avant le facelift.
Au chapitre des moteurs, toujours positionnés sur chaque essieu, pas de bouleversements, mais des adaptations, notamment à l’arrière. Le Q8 e‑tron 50 propose 340 ch, alors que le 55 grimpe jusqu’à 408 ch. De quoi délivrer plus de 660 Nm de couple et de franches accélérations, malgré un poids qui varie de 2 510 à 2 585 kg selon la version. Le tout dans un confort préservé grâce à la suspension pneumatique adaptative.
En attendant la plateforme PPE
À l’extérieur, les changements sont principalement visibles sur la face avant avec une nouvelle calandre, un pare‑chocs redessiné et un logo rétroéclairé. À bord, la présentation reste la même et la liste des Adas est toujours aussi longue.
Dans le contexte actuel où la production demeure sujette à quelques problèmes d’approvisionnement, Audi France a simplifié la gamme avec seulement deux finitions (S Line et Avus). Une version SQ8 e‑tron sera disponible plus tard. Une fin d’année qui va également être marquée par la présentation du Q6 e‑tron qui ouvre le futur d’Audi dans l’électrique, notamment avec la nouvelle plateforme PPE et son architecture en 800 V.
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Car n’oublions pas qu’Audi ne lancera plus que des modèles électriques à partir de 2026 en Europe. Ces derniers ne porteront d’ailleurs que des chiffres pairs (A4, Q4, A6, Q6, Q8…), alors que les modèles de transition, hybrides et PHEV, disponibles jusqu’en 2033, arboreront des chiffres impairs (A3, Q3, A5, Q5, A7…).
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