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Audi Q8 e-tron : nouveau départ

Publié le 13 avril 2023

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Premier modèle 100 % électrique de la gamme Audi en 2019, le grand SUV s’offre une remise à niveau importante en plus d’être renommé Q8 e-tron. Son autonomie progresse de plus de 30 % pour rester dans la course face à des concurrents plus récents.
Depuis son lancement en 2019, Audi a vendu plus de 175 000 e tron dans le monde, dont 2 372 en France. ©Audi

Apparu sur le marché fran­çais en avril 2019, l’Au­di e‑tron symbolisait la réelle entrée de la marque dans le 100 % électrique. Depuis, il y a eu l’e‑tron GT, en 2020 (18 000 unités), le Q4 e‑tron, en 2021 (79 000 exem­plaires), mais le grand SUV demeure encore la meilleure vente électrique de la marque aux anneaux. En effet, jusqu’ici, il totalise 175 000 transac­tions dans le monde, dont 2 372 en France.

 

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Pour continuer sa route, Audi lui a offert une mise à jour technique, car la concurrence a évolué, mais aussi un nouveau nom, Q8 e‑tron, qui symbolise mieux son positionne­ment dans la gamme entre les Q7 et Q8 thermiques. De quoi viser, cette année en France, 1 000 ventes du SUV 100 % électrique qui est toujours pro­duit dans l’usine belge de Bruxelles.

 

Une autonomie en hausse

 

Pour faire face aux récents BMW iX et Mercedes‑Benz EQE SUV, le Q8 e‑tron devait donc repasser sur le métier. Son autonomie comprise entre 277 et 436 km, avec des bat­teries de 71 kWh ou 95 kWh de ca­pacité brute, n’était plus suffisante.

 

©Audi

 

Celle de 95 kWh, dont la capacité nette a évolué de 86 à 89 kWh, est de­venue l’entrée de gamme. Un nouvel accu de 114 kWh (104 kWh en net) vient chapeauter l’offre. Ainsi armé, le Q8 e‑tron dispose maintenant d’un rayon d’action qui peut atteindre 468 à 552 km, selon le cycle WLTP.

 

La batterie de 114 kWh, qui accuse 728 kg sur la balance (706 kg pour celle de 95 kWh), compte mainte­nant 72 cellules contre 60 auparavant. La puissance de charge a également évolué jusqu’à 170 kW, permettant de passer de 10 à 80 % en 31 min sur une borne haute puissance. La "pe­tite" version, le Q8 e‑tron 50, accepte jusqu’à 150 kW. L’autonomie doit aus­si quelques kilomètres au travail sur l’aérodynamique du modèle avec un Cx de 0,27 pour la carrosserie SUV, contre 0,28 auparavant, et 0,24 pour le Sportback qui affichait 0,26 avant le facelift.

 

 

Au chapitre des moteurs, toujours positionnés sur chaque es­sieu, pas de bouleversements, mais des adaptations, notamment à l’ar­rière. Le Q8 e‑tron 50 propose 340 ch, alors que le 55 grimpe jusqu’à 408 ch. De quoi délivrer plus de 660 Nm de couple et de franches accélérations, malgré un poids qui varie de 2 510 à 2 585 kg selon la version. Le tout dans un confort préservé grâce à la suspen­sion pneumatique adaptative.

 

En attendant la plateforme PPE

 

À l’extérieur, les changements sont prin­cipalement visibles sur la face avant avec une nouvelle calandre, un pare‑chocs re­dessiné et un logo rétroéclairé. À bord, la présentation reste la même et la liste des Adas est toujours aussi longue.

 

©Audi

 

Dans le contexte actuel où la production demeure sujette à quelques problèmes d’approvisionnement, Audi France a simplifié la gamme avec seulement deux finitions (S Line et Avus). Une version SQ8 e‑tron sera disponible plus tard. Une fin d’an­née qui va également être marquée par la présentation du Q6 e‑tron qui ouvre le futur d’Audi dans l’électrique, notam­ment avec la nouvelle plateforme PPE et son architecture en 800 V.

 

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Car n’oublions pas qu’Audi ne lance­ra plus que des modèles électriques à partir de 2026 en Europe. Ces derniers ne porteront d’ailleurs que des chiffres pairs (A4, Q4, A6, Q6, Q8…), alors que les modèles de transition, hy­brides et PHEV, disponibles jusqu’en 2033, arboreront des chiffres impairs (A3, Q3, A5, Q5, A7…).

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