Alain Favey, directeur du commerce France de Citroën.

...Alain Favey. Tout d'abord, je tiens à préciser que je ne connais pas personnellement Jean-Pierre Ploué si bien que cela, même si nous nous découvrons depuis juillet 2007 par le biais du comité de direction de la marque. Ceci étant, Je peux affirmer que Jean-Pierre Ploué possède une grande part de responsabilité dans nos succès. L'exemple de C4 Picasso est éloquent : sur un segment peu créatif, où on voit beaucoup de modèles d'une banalité à pleurer, il a réussi à faire un véhicule à la fois beau et innovant. Les résultats de ventes suivent logiquement. En outre, c'est quelqu'un qui incarne bien l'image que nous voulons donner de la marque, à savoir un jeune qui n'a pas froid aux yeux, mais ne se la joue pas et ne se voit pas plus important qu'il n'est.

JA. Comment jugez-vous la gamme actuelle ?
af. Notre gamme se distingue par une belle cohérence, qui ne rime en rien avec homogénéité. Ainsi, chaque face avant est reconnaissable et valorisante, mais des variations existent. Ce family look est important pour les clients et il nous aide aussi commercialement car nous devons aujourd'hui gérer plus de quinze silhouettes différentes.

JA. Quelles demandes pourriez-vous lui faire volontiers ?
af. Qu'il continue comme ça ! Et qu'il continue à nous étonner, même sur des véhicules de grand volume. C'est important que le département du style nous ouvre des horizons que nous n'imaginons même pas, surtout nous au commerce où nous sommes toujours la tête dans le guidon. Les stylistes peuvent nous aider à être visionnaires, surtout Jean-Pierre Ploué qui sait partager sa passion et qui a fait de Citroën le leader de la créativité. Et Jean-Pierre Ploué fourmille d'idées en permanence.

JA. Considérant qu'il est jeune et déjà au sommet, ne craignez-vous pas qu'il soit tenté par une autre aventure ?
af. Je ne sais pas... En tout cas, il a une vraie passion et il manifeste une adhésion totale au projet Citroën. Un projet très excitant pour nous tous. Vous savez, dans la maison, ce n'est qu'ébullition et enthousiasme en ce moment.