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Constructeurs

Prime à la conversion : une réunion à Bercy qui laisse perplexes les constructeurs

Publié le 30 octobre 2018

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Pas de décision, mais l'obligation de prendre en charge en partie la prime à la conversion et de l'étendre aux VO : la demande du gouvernement est entendue des constructeurs. Ces derniers réclament en échange une visibilité à trois ans sur la fiscalité.
Les constructeurs demandent en échange une visibilité à trois ans de la fiscalité.

 

Vingt-quatre heures après la réunion qui a réuni les représentants de certains constructeurs et des chambres syndicales à Bercy, les réactions allaient bon train. Notamment sur les personnes invitées ... ou non ! "C'est clair, la réunion a été montée à la dernière minute pour essayer de désamorcer la grogne qui monte chez les automobilistes", explique ce professionnel. Ce qui explique sans doute que certaines marques aient été conviées à la réunion et d'autres pas.

 

Renault, PSA, Toyota, BMW, Ford, Kia, Mazda, le CNPA, la PFA, le CCFA et la Csiam étaient représentés à Bercy. Pour les autres, silence radio du gouvernement. "Même si notre chambre syndicale était présente, nous ne comprenons pas pourquoi certains importateurs étaient conviés et pas les autres", nous chuchote ce représentant de marque.

 

La communication autour de ce rendez-vous laisse perplexes de nombreux intervenants d'autant qu'aucune décision n'a été prise. "Aucun montant n'a été évoqué. Les constructeurs affichent déjà pourtant de nombreuses remises commerciales qui changent de noms en fonction de l'actualité. Il est fort à parier que ce coup de pouce à la prime à la conversion ne soit qu'une remise existante rhabillée", poursuit cet autre professionnel.

 

Difficile en tout cas d'apporter une réponse unique pour les constructeurs, mais la promesse est faite d'apporter des propositions dans le courant du mois de novembre.

 

De leur côté, ces derniers, par la voix de la Csiam, ont formulé une demande : "Obtenir une visibilité à trois ans de la fiscalité et une trajectoire ferme. Le malus ne peut pas être le seul outil de financement de cette transition sous peine, très vite, de devenir insupportable", a précisé la chambre des importateurs.

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