Bosal arrête les frais avec Le Rapide
L'entreprise, spécialisée dans la fabrication de galeries de toit pour véhicules utilitaires, qui emploie à ce jour 58 personnes, n'est donc pas parvenue à séduire des repreneurs pendant la période de poursuite d'activité liée au redressement judiciaire. Ainsi, des employés ont choisi d'occuper l'usine, afin de "garder un œil sur les machines pour éviter un démantèlement intempestif", a expliqué à l'AFP Laurent Gérardin, délégué syndical CGT. Ceci en attendant la présentation du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi).
Car les employés espèrent la même prime que celle obtenue par les ouvriers licenciés en 2012, soit pas moins de 25000€ par personne, une somme qui risque de faire grincer les dents de la direction…
On rappelle que Bosal-Le rapide, qui réalisait plus de 90% de son chiffre d'affaires avec PSA et Renault, a perdu en 2012 le marché d'un nouveau véhicule utilitaire, soit 20% de son chiffre d'affaires. Auparavant, le groupe néerlandais avait déjà annoncé la fin de son activité attelage, délocalisée en Allemagne et en Hongrie, entraînant le licenciement de 93 employés.