Un tiers des actionnaires du groupe Stellantis ont voté contre la rémunération des dirigeants du constructeur à l'issue de l'assemblée générale qui s'est déroulée ce 15 avril 2024. Un exercice de pure forme qui n'a laissé la place à aucun débat.
Le constructeur automobile franco-italo-américain a vu ses profits baisser de 70 % en 2024. Sa marge parvient tout juste à respecter les objectifs révisés lors du profit warning, mais elle tombe à 0,3 % au second semestre. Stellantis promet néanmoins de rebondir dès 2025.
L'ancien patron de RAM reprend ses fonctions à la faveur de l'éviction de Carlos Tavares, ex-directeur général de Stellantis. Tim Kuniskis avait fait les frais, en juin 2024, de la reprise en main de la région Amérique du Nord dont les performances commerciales étaient en forte baisse.
Le premier acte public de John Elkann est de rejoindre les rangs de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Carlos Tavares, évincé du constructeur automobile depuis le 1er décembre 2024, avait décidé de quitter le groupe de lobbying en juin 2022.
Neuf directeurs et six vice-présidents composent désormais le comité exécutif resserré de Stellantis autour de John Elkann. En plus du retour de Richard Palmer, cette nouvelle organisation offre des responsabilités élargies à Jean-Philippe Imparato et Maxime Picat.
Le patron charismatique, artisan de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, a présenté sa démission, dimanche 1er décembre 2024, au conseil d'administration de Stellantis qui l'a acceptée immédiatement. Le président du groupe, John Elkann, prendra en charge les fonctions exécutives, le temps de procéder au recrutement du successeur de Carlos Tavares.
Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement italien, accuse le président de Stellantis, John Elkann, de "manquer de respect au Parlement" à la suite de son refus de venir s’exprimer devant une commission de la Chambre des députés.
John Elkann, président de Stellantis, a officiellement démenti tous les nouveaux projets de fusion du groupe, tels que dessinés par Carlos Tavares dans une interview à Bloomberg. Il a également tenté de répondre aux inquiétudes italiennes sur les arbitrages industriels du constructeur dans la péninsule, sans toutefois faire d'annonce.
Après 7 ans de présidence, Luca Cordero di Montezemolo quitte le groupe automobile Fiat, et c'est l'actuel vice-président John Elkann, l'héritier des Agnelli, qui lui succède. Luca...
A 32 ans, John Elkann devient le patron d'Ifil et prend ainsi les rênes de l'empire Agnelli. Déjà vice-président de Fiat, le petit-fils Agnelli préside désormais une holding cotée en Bourse avec des participations dans Fiat (30 %), le groupe bancaire Intesa...