Publié le 5 janvier 2012
L'étape de "l'ecological event" franchie, Fiat a pu augmenter de 5 % sa participation dans Chrysler, la portant à 58,5 %. La fusion est envisagée d'ici 2 ans.
L'étape de "l'ecological event" franchie, Fiat a pu augmenter de 5 % sa participation dans Chrysler, la portant à 58,5 %. La fusion est envisagée d'ici 2 ans. 
Alors que la Fiat fait bouger les lignes sociales en Italie, Chrysler annonce la réouverture d'une usine à Detroit. Et Sergio Marchionne mise sur un bénéfice d'exploitation de 3 milliards de dollars dès 2012. 
Le directeur général de Fiat et Chrysler vient d’être élu par ses pairs à la tête de l’association des constructeurs automobiles européens (ACEA) et succède ainsi à Dieter Zetsche, président du groupe Daimler, en place depuis 2010. L’italien en a d’emblée profité pour adresser quelques messages forts. 
Le groupe turinois a enregistré, au 3e trimestre, une hausse de son bénéfice net à 112 millions d'euros grâce à la contribution de Chrysler. Sans les 212 millions de dollars de l'américain, Fiat aurait accusé une perte de 210 millions d'euros. 
En claquant la porte de la Confédération générale de l'industrie italienne, l'administrateur délégué de Fiat et Fiat Industrial signale qu'il ne lâchera rien sur le dossier socialement brûlant de la flexibilité. Tensions... 
Le groupe Fiat a mis à profit la période estivale pour renforcer son rapprochement avec Chrysler. Ainsi, il a augmenté sa participation au sein du constructeur américain, atteignant aujourd'hui 53,5%. De plus, Sergio Marchionne, le grand patron, a présenté la nouvelle structure organisationnelle, créant des synergies de postes entre les deux marques. Le P-dg a également évoqué son départ d'ici 2016. 
Comme attendu et annoncé par Sergio Marchionne, la part de Fiat dans le capital du groupe Chrysler vient de monter à 30 %. Il aimerait atteindre 51 % d’ici la fin de l’année mais, pour cela, Chrysler doit rembourser les aides gouvernementales.
Avant même d’avoir franchi le troisième palier devant conduire Fiat à détenir 35 % du capital de l’américain, l’italien a annoncé avoir trouvé un accord, moyennant 868 millions d’euros, lui permettant de lever l’option sur 16 % du capital de Chrysler. La transaction, conditionnée par le remboursement des aides perçues durant la crise, devrait être effective durant le second semestre. 
Après une année de travail et de mise en place, l’avenir du couple Fiat-Chrysler se dessine plus précisément. Les produits, la clé du succès, commencent à sortir et Sergio Marchionne pense déjà à l’étape suivante qui pourrait conduire les deux groupes à fusionner. 
