S'abonner
Services

Quelle place pour l'hybride dans la mobilité durable ?

Publié le 18 juin 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
L'Avere-France a réuni, mardi 18 juin, un panel de professionnels sommés de réfléchir à l'hybride en tant que réponse durable aux nouveaux enjeux de la mobilité. A l'évidence, l'équation est encore loin d'être soluble.
L'Avere-France a réuni, mardi 18 juin, un panel de professionnels sommés de réfléchir à l'hybride en tant que réponse durable aux nouveaux enjeux de la mobilité. A l'évidence, l'équation est encore loin d'être soluble.

Qui peut dire si la technologie propre qui sortira son épingle du jeu est une hybridation, classique ou avec range extender, ou tout électrique ? C'est l'interrogation qui reste en suspens, après une matinée de débats consacrés à l'hybride, proposée par l'Avere-France ce mardi. A en croire les différents intervenants, tout dépendra, indépendamment de la technologie, de l'aubaine économique que cela représente pour l'automobiliste.

"Nous pensons que l'hybride ne sera pas qu'une technologie de transition", esquissait en introduction Sébastien Grellier, chef du département planification, relations extérieures et environnement de Toyota. Son groupe, avec la marque Lexus, a une gamme de onze véhicules hybrides, répondant à différents besoins, de la citadine à la berline Premium. Du côté de BMW, on prépare l'arrivée du premier plug-in hybrid en 2015. François Tessier, responsable des ventes et services mobilité de BMW-i, concède que "nous voulons rapidement venir sur des véhicules électriques, ou en tout cas une autre forme d'hybridation".

Repenser la distribution

Tous les constructeurs ont en effet identifié la problématique liée à l'urbanisation du monde, et la mobilité qui en découle. BMW-i souhaite clairement se positionner sur le marché avec tout l'arsenal qui permettra de fondre ces véhicules dans le nouveau paysage urbain, grâce à la connectivité d'une part, et l'adaptation aux nouveaux modèles d'usage d'autre part, autopartage compris.

François Tessier prolonge la démarche : "Pour cela, nous devons repenser notre distribution. Il va falloir réinventer cela, vis-à-vis des clients. Une consommation différente, sur des canaux différents. Les automobiles pourront acheter sur Internet, ou en tous les cas y commencer la démarche avant de concrétiser en concession."

Si l'on prend acte d'une pénétration plus importante de ces modèles sur le marché, l'adaptation du réseau est en effet la clé d'une présence significative. C'est pour cela que Toyota développe son concept de "Centre Expert Hybride", proposant une vérification annuelle de la batterie et l'extension de garantie d'un an. BWM, elle, se reposera sur une trentaine d'agents de son réseau après-vente.

Etre en ordre de bataille, cela ne fera pas tout. Si les immatriculations d'hybrides connaissent leur plus haut historique sur les cinq premiers mois de l'année, la tendance est légèrement baissière depuis mars. Aussi, Didier Blocus, responsable du développement véhicules électriques chez ALD Automotive, décèle "un manque de communication sur les différentes formes d'hybridation", préjudiciable, in fine, aux volumes. Laquelle l'emportera ? A vos pronostics.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle