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Mobilize stoppe son activité d'autopartage Zity à Paris

Publié le 9 janvier 2024

Par Thomas Blanc
2 min de lecture
Zity, le service d'autopartage de Mobilize, a annoncé mardi 9 janvier 2024 sa décision d'arrêter l'activité à Paris. La filiale du groupe Renault place en première raison les dégradations récurrentes dont font l'objet les véhicules.
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Des facteurs externes à Mobilize, tels que les dommages importants subis de façon répétée par la flotte, ont diminué à la fois la disponibilité de l'offre et la qualité perçue du service par les utilisateurs. ©Zity

Des "dommages importants subis de façon répétée par la flotte", voilà ce que dénonce Mobilize, filiale du groupe Renault et responsable du service d'autopartage Zity à Paris.

 

Conséquence directe de cela, le fournisseur de mobilité Mobilize tire le rideau sur la capitale française. Les 100 000 utilisateurs du service Zity à Paris devront donc faire autrement à partir du 15 janvier 2024.

 

Les Renault Zoé et Dacia Spring qui constituaient la flotte parisienne de 2 000 véhicules prendront la route pour les autres villes où Zity est déployé, à savoir Madrid depuis 2017, Milan et Lyon depuis 2022.

 

"Les services d'autopartage n'échappent pas aux incivilités"

 

Le service, lancé en mars 2020 à Paris pendant la crise sanitaire et réservé à cette époque au personnel hospitalier, souffre de trop nombreuses dégradations, ce qui provoque l'étonnement des équipes de Mobilize.

 

"Dans les autres villes, cela se passe très bien", assure un responsable de Mobilize à l'AFP. "Il y a des dommages, mais pas au niveau de Paris".

 

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"Les dégradations entraînent des répercussions en termes de disponibilité des véhicules, de satisfaction des clients et évidemment des coûts de maintenance", explique Vanessa Loury chez Mobilize.

 

Des coûts de maintenance trop importants qui mettent donc un dernier clou au cercueil de Zity. En effet, Mobilize avait déjà réduit la voilure en fin d'année 2023 en retirant des véhicules de la flotte parisienne.

 

"Malheureusement, les services d'autopartage n'échappent pas aux incivilités. Ce problème avait déjà été relevé par les opérateurs de vélos et de trottinettes en libre-service", a-t-elle poursuivi.

 

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Mobilize ne prévoit pas pour le moment de revenir à Paris avec une autre proposition et se concentre sur ses marchés lyonnais, milanais et madrilène. (avec AFP)

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