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L’essor des voitures électriques chinoises en France et son impact sur le marché

Publié le 20 février 2025

5 min de lecture

Article sponsorisé

Depuis quelques années, les constructeurs automobiles chinois prennent une place grandissante sur le marché européen. En France, en 2024, le nombre de voitures électriques chinoises a augmenté de 12,6 % par rapport à 2023. Cette montée en puissance repose sur des modèles accessibles, dotés de technologies avancées et d’une autonomie compétitive. Des marques comme BYD, MG et NIO connaissent une ascension rapide, et proposent une offre diversifiée et adaptée aux besoins des consommateurs français.

Les constructeurs chinois se démarquent par des prix attractifs pour les véhicules d’entrée et de moyenne gammes. Leurs véhicules offrent un bon rapport qualité-prix, souvent supérieur aux modèles européens, une autonomie et une puissance plus importante, des technologies de recharge toujours plus actualisées, un design moderne et des performances honorables.

 

Gamme de prix Véhicules Autonomie kilométrique Prix
25 000 à 35 000 €
Constructeurs chinois BYD Dolphin 427 km 29 900 €
MG4 350 à 450 km selon la version 29 900 €
Constructeurs européens Renault Zoé 395 km 33 700 €
Peugeot e-208 362 km 34 450 €
35 000 à 45 000 €
Constructeurs chinois BYD Seal Jusqu’à 570 km 42 990 €
Xpeng P5 Jusqu’à 520 km 39 900 €
Constructeurs européens Tesla Model 3 (production européenne) Jusqu’à 513 km 42 990 €
VW ID.3 Jusqu’à 546 km 42 990 €

 

Le segment premium n’est pas en reste avec NIO et son modèle ET7, qui rivalise avec des marques comme BMW et Audi en termes de finition et d’autonomie.

 

Segment premium Véhicules Autonomie kilométrique Prix
Plus de 45 000 €
Constructeurs chinois NIO ET7 Jusqu’à 1 000 km 69 900 €
HiPhiX Jusqu’à 650 km 80 000 €
Constructeurs européens BMW i4 Jusqu’à 590 km 59 950 €
Mercedes EQE Jusqu’à 640 km 75 000 €

 

La capacité des constructeurs chinois à couvrir différents segments leur permet de capter un large éventail de clients et de s’implanter durablement dans l’hexagone. Ils travaillent également à l’amélioration des finitions de leurs véhicules et de plus en plus à l’implantation et au développement de leurs réseaux de distribution.

 

Comparaison avec les modèles européens

 

Les constructeurs européens ont longtemps été leaders sur le marché grâce aussi à leur image implantée dans le quotidien des automobilistes depuis des décennies. Ils doivent désormais faire face à une concurrence directe. Prenons l’exemple de la Volkswagen ID.3 et de la MG4 : si la première bénéficie d’une image de marque forte et d’un réseau de distribution établi, la seconde s’impose avec un rapport qualité-prix plus agressif.

 

Dans la catégorie des SUV électriques, le Tesla Model Y et le BYD Atto 3 sont en compétition. Alors que Tesla s’appuie sur un réseau de superchargeurs et une technologie de conduite autonome avancée, BYD se distingue par des batteries au lithium-fer-phosphate offrant une meilleure durabilité et sécurité.

 

Des innovations à retenir

 

L’industrie automobile chinoise met un accent particulier sur le développement de nouvelles technologies, notamment en matière de batteries et d’électronique embarquée. Le système de gestion thermique des batteries et l’optimisation des composants pour les batteries au lithium permettent une meilleure efficacité énergétique et une durée de vie prolongée.

 

Le développement et l’innovation de certaines technologies telles que les phares adaptatifs LED et les aides à la conduite semi-autonomes sont des éléments technologiques inspirants. Certains constructeurs, comme Volkswagen, tirent également profit de ces avancées.

 

Il en va de même en ce qui concerne les systèmes de suspension choisis par les constructeurs chinois. Ces derniers rivalisent avec les Européens pour améliorer le confort de conduite et la sécurité. La suspension pneumatique, par exemple, fonctionne de la manière suivante : les amortisseurs à gaz ne contiennent pas d’air contrairement aux amortisseurs à huile. L’azote, présente dans le même tube que l’huile, mais dans une chambre séparée, est mis sous pression et empêche la formation de mousse. Elle permet alors une meilleure efficacité du rôle de l’amortisseur. Votre véhicule acquiert une meilleure tenue de route et une meilleure stabilité : la distance de freinage est réduite et l’adhérence de votre véhicule à la route est plus importante. Certains constructeurs chinois ont intégré en plus des moteurs électriques dans chaque roue de manière à optimiser le comportement de la suspension de leur véhicule et récupérer l’énergie pour recharger la batterie.

 

En termes de coûts d’exploitation, il convient également de noter que les consommables, tels que les lubrifiants et les fluides de transmission, peuvent influencer les dépenses globales. Selon piecesauto24.com, l'huile de transmission joue un rôle essentiel : choisir un produit de qualité peut prolonger la durée de vie des composants de votre véhicule et réduire les coûts d’entretien sur le long terme.

 

L’impact économique sur l’Europe

 

L’expansion rapide des véhicules chinois en France ne se fait pas sans conséquences pour l’industrie automobile européenne. Avec des coûts de production inférieurs et des tarifs compétitifs, les constructeurs chinois mettent une pression croissante sur les acteurs historiques.

 

À partir du 5 juillet 2024, l’Union européenne a augmenté les droits de douane sur les véhicules importés de Chine qui s’élevaient jusqu’à cette date à 10 % à des taux compris entre 17 % et 38 % afin de protéger ses constructeurs. Ces mesures peuvent ralentir l’achat de véhicules électriques du fait de l’augmentation de leur prix final pour les consommateurs. Les constructeurs chinois cherchent cependant une parade et prévoient l’ouverture d’usine dans divers pays européens.

 

Conclusion

 

Les voitures électriques chinoises bouleversent le marché automobile français et européen par leur compétitivité et leur rapidité d’implantation. Si leur présence offre de nouvelles options aux consommateurs, elle pose également un véritable défi aux constructeurs européens tant technologiques que financiers. Les prévisions indiquent qu’en 2030, plus d’un quart des véhicules électriques vendus en Europe pourraient être chinois, ce qui modifiera en profondeur l’équilibre du marché automobile.

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