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La gestion efficace des données de masse, condition sine qua non de la conduite autonome

Publié le 3 juin 2022

4 min de lecture

Article sponsorisé

Depuis plusieurs années déjà, l’industrie automobile est gagnée par la technologie et l’électronique. De la multiplication des systèmes d’aide à la conduite (ADAS) aux rêves de véhicules autonome, il n’y a qu’un pas que s’appliquent à franchir équipementiers et constructeurs. Une révolution qui génère et va générer d’énormes quantités de données qui devront être enregistrées, transportées et stockées pour créer les logiciels d’inférence.

Depuis plusieurs années, tout l’écosystème automobile, des constructeurs aux garagistes en passant par les équipementiers et les concessionnaires, accordent une attention toute particulière au Big Data. Pourquoi ? Simplement parce que la technologie permet de générer des données de toutes sortes permettant, dans le désordre, de surveiller la consommation des véhicules et leur état d’usure, de gérer ses opérations de maintenance, ou encore de corriger les irrégularités de conduite de l’automobiliste.

 

Les prémices d’une révolution automobile qui donneront lieu, dans un futur proche, à l’avènement de la conduite autonome. Définie selon 5 niveaux allant de l’utilisation de systèmes type ADAS (Niveau 1), à la possibilité d’effectuer un trajet entier sans aucun recours humain (niveau 5), la conduite autonome était jusque-là autorisée, dans les pays les plus avancés sur le sujet, dont la France, dans un maximum de niveau 2, c’est-à-dire, par exemple : régulateur de vitesse adaptatif combiné à l’aide au maintien dans la voie et mains du conducteur sur le volant. A partir du 14 juillet prochain, ce contrôle humain ne sera plus nécessaire, principalement sur autoroute.

 

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant que les automobilistes puissent bénéficier de véhicules autonomes de niveau 4 ou 5 sur toutes les voies publiques.

 

Transport et stockage des données : un défi de taille

 

Car l’un des plus grands défis du développement des véhicules autonomes est l’acquisition et la gestion des données. Pour simplifier en effet, l’intelligence artificielle de ce type de véhicule doit être capable de reconnaître les situations en temps réel et de prendre la décision optimale qui en découle. Or, afin de « former » l’IA de la meilleure façon possible et pour lui permettre de répondre à toutes les situations imaginables, une gestion fine des données est essentielle.

 

Seulement voilà : rien qu’aujourd’hui, un véhicule de recherche en vue d’une une conduite autonome de niveau 3 est équipé de dizaines de capteurs (radars, lidars...) et de caméras qui génèrent tous des données dans différents formats. Or, comme le montre le rapport « Mass Data on the Go » de Seagate, un tel véhicule produit environ 150 To de données par jour – soit l’équivalent d’environ 38 400 films HD de deux heures - qui doivent être transférées à des centres ad hoc d’apprentissage d’intelligence artificielle.

 

Selon Seagate, en utilisant une connexion gigabit standard, ledit transfert prendrait jusqu’à 150 jours pour une flotte de 10 de ces véhicules. Imaginez la quantité de données à ingérer avant que la conduite autonome puisse atteindre le niveau 5 : le challenge est colossal.

 

Pour y répondre, Seagate a mis au point des solutions de gestion et de transfert des données de masse, dont Lyve Mobile Array, présenté dans des prototypes de véhicules autonomes Jaguar I-PACE, en fin d’année dernière à l’occasion de l’événement Future Mobility Campus Ireland Showcase.

 

Concrètement, cette solution de stockage nouvelle génération de 92 To, simplement installée dans les coffres de ces véhicules, transfère les énormes quantités de données générées, rapidement (5 Goctets par s, soit 150 fois plus qu’une liaison fibre optique à domicile de 200 Mbits), et en toute sécurité (encryption AES 256-bits), pour qu’elles soient analysées puis traitées par l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique dans les datalake résidant dans des datacenters sur site et/ou dans le cloud.

 

Le transport physique des données est souvent beaucoup plus rapide que la tentative d'envoyer des volumes de données via les réseaux existants. Les solutions de transport physique des données sont également l'alternative idéale en termes de sécurité des données. Grâce au cryptage "data-at-rest", elles offrent un niveau de sécurité élevé au niveau du matériel. Cela est en outre plus efficace et plus économe en énergie que de crypter les données côté logiciel pour le transport sur un réseau.

 

De quoi répondre à la délicate question de la gestion et du transfert de données de masse. Condition sine qua none pour que la conduite autonome passe du rêve à la réalité.

 

Pour en savoir plus sur les solutions de stockage de données en masse pour le secteur de l’automobile, cliquez ici

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