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Suez, premier client du Citroën ë-Jumpy Hydrogen

Publié le 13 décembre 2021

Par Damien Chalon
3 min de lecture
C’est à Carcassonne (11) que le groupe Suez testera le tout premier exemplaire du Citroën Jumpy fonctionnant à l’hydrogène. Une mise à l’épreuve qui s’accompagnera de l’ouverture d’une station de production d’hydrogène vert.
Le premier exemplaire du Citroën ë-Jumpy Hydrogen sera testé par le groupe Suez.

Après la livraison du premier Vivaro-e Hydrogen par Opel à Miele, en Allemagne, c’est au tour de Citroën de communiquer sur le déploiement du premier exemplaire du ë-Jumpy Hydrogen. Le véhicule rejoint la flotte du groupe Suez, un client de longue date de la marque aux chevrons.

 

Un test en conditions réelles d’une quinzaine de jours est prévu à l’agence Suez de Carcassonne (11). Il sera agrémenté de l’ouverture d’une station de production en hydrogène vert – 2 kg par jour – en mesure d’alimenter quatre véhicules.

 

"Le groupe explore et développe de nouvelles solutions dans l’ensemble de ses activités pour façonner un avenir durable et atteindre son objectif de réduire de 45 % ses émissions de CO2 d’ici 2030, déclare Yves Colladant, responsable véhicules légers du groupe Suez. L’intégration de véhicules électriques et à hydrogène vert par Suez marque une nouvelle étape importante vers la décarbonation de sa flotte automobile".

 

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Plus de 200 véhicules électriques composent actuellement la flotte du groupe, lequel souhaite accélérer son renouvellement avec des véhicules faiblement émetteurs de CO2. Cela concerne les véhicules légers et utilitaires, mais aussi les camions bennes.

 

Outre le fait qu’il ne rejette pas de CO2 et de gaz polluants, le Citroën ë-Jumpy Hydrogen a convaincu Suez en raison de ses capacités utiles, identiques à celles des versions thermiques, et de son rayon d’action. Le fourgon est décliné en deux longueurs affichant respectivement 5,3 et 6,1 m3 de volume de chargement, pour une charge utile de 1 000 kg.

 

400 km d'autonomie

 

Assemblé en France dans l’usine de SevelNord puis transformé au sein du pôle d’expertise sur la pile à combustible à hydrogène du groupe Stellantis à Russelsheim, en Allemagne, le Citroën ë-Jumpy Hydrogen affiche une autonomie de 400 km. Plus donc que les propositions 100 % électriques.

 

Cette endurance vient d’une architecture technique où cohabitent trois réservoirs d’hydrogène qui peuvent stocker jusqu’à 4,4 kg, une batterie lithium-ion rechargeable de 10,5 kWh et une pile à combustible de 45 kW qui convertit l’hydrogène et l’oxygène de l’air en électricité. Cette dernière vient alimenter le moteur électrique en énergie sur une distance de 350 km, les 50 km restants provenant de la batterie.

 

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Christian Maugy, spécialiste hydrogène pile à combustible de Stellantis, ajoute que "la batterie assure en particulier les appels de puissances lors des phases de démarrage ou d’accélération et permet également une bonne récupération d’énergie. La pile à combustible quant à elle, garantit l’autonomie du véhicule".

 

"La solution hydrogène à pile à combustible devient aujourd’hui une réalité avec la sortie de montage de ce premier ë-Jumpy Hydrogen. Complémentaire de notre offre électrique, elle permettra aux clients une plus grande autonomie et une optimisation du temps d’utilisation du véhicule grâce à sa recharge ultra rapide", affirme pour sa part Laurence Hansen, directrice produit et stratégie de Citroën.

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