Contrôle technique : hausse des contre-visites en 2019

Selon le dernier rapport annuel du ministère de la Transition écologique et solidaire, 24,76 millions de véhicules légers et utilitaires légers ont été contrôlés en 2019 dans les 6 404 centres agréés de l'Hexagone. Sur ce total, 21,73 % d'entre eux ont été refusés et ont ainsi fait l'objet d'une contre-visite. C'est plus qu'en 2018 où ce taux avait atteint 19,43 %. Dans le détail, 21,20 % des VL contrôlés ont été confrontés à une contre-visite et  25,42 % des VUL.

Suivant la tendance de 2018, ce bilan 2019 montre que les véhicules les plus anciens sont logiquement plus fréquemment impactés par ce phénomène. 29,52 % des VL de plus de dix ans ont été refusés au contrôle technique, dont 1,31 % pour des défaillances critiques, et 31,50 % des VUL, dont 1,97 % pour défaillances critiques. A titre de comparaison, le taux de contre-visite des véhicules légers âgés de 7 à 10 ans est deux fois moins élevé.

Baisse sur le segment des véhicules lourds

Concernant les défaillances majeures, la plupart des refus portaient sur des soucis au niveau des essieux, roues, pneus et suspensions (11,09 %) ainsi que les feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques (10,52 %). Les principales défaillances critiques relevées portent quant à elles sur les pneumatiques (non-conformité de la profondeur des sculptures ou dommages trop importants) ou encore sur l'efficacité du frein de stationnement.

Enfin, à propos des véhicules lourds (poids lourds et véhicules de transport en commun), 1,25 million de contrôles ont été comptabilisés l'an passé dans 387 installations agréées. A l'inverse des VL et VUL, le taux de contre-visite y est ici en recul. 13,98 % des véhicules ont été refusés, soit une baisse de 0,51 point sur un an.