Le marché du VUL se stabilise

Après une sévère chute de 22,6 % en mai, le marché des VUL (- 5,1 t) a retrouvé en juin un rythme plus convenable et certainement plus représentatif, aussi. Avec un total de 38 303 immatriculations, il a seulement reculé de 0,6 % en juin. Selon les marques, le bilan est très disparate. En effet, Toyota et Mercedes-Benz ont vu leurs immatriculations respectives bondir de 43,5 % et 29,2 %, tandis que celles de Citroën et Peugeot ont reculé de 14,9 % et 10,1 %. Renault a, en revanche, bien tenu son rang avec une progression de 9,1 %.

Sur l’ensemble du premier semestre, le marché hexagonal des VUL enregistre un retard de 7,5 % par rapport à la même période de l’an passé, à 207 504 immatriculations. En début d’année, les principaux constructeurs tablaient sur un marché des véhicules utilitaires stable, autour de 440 000 unités, avant de revoir leurs prévisions à la baisse, qui pourrait se situer entre - 5 % et - 10 %.

Renault résiste, Citroën et Peugeot dans le dur

Depuis janvier, les immatriculations de Renault sont stables (- 0,5 %), ce qui permet à la marque au losange de maintenir sa part de marché autour de 33 %. En revanche, les deux marques du groupe PSA, en lutte pour la seconde place du marché, sont en souffrance. Citroën, qui devance Peugeot de seulement 0,2 point, accuse une chute de 12,3 % tandis que la marque au lion a reculé de 10,1 % sur six mois. Hormis Opel qui poursuit sa croissance sur ce marché depuis janvier (+ 8 %), les principales marques importées sont en baisse au cumul des six premiers mois, mais certaines comme Toyota et Volkswagen grignotent des parts de marché grâce à un repli limité.