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Constructeurs

Un clic, déclic

Publié le 4 avril 2008

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
A défaut de certitudes absolues, certaines tendances fortes s'imposent sur le marché du e-commerce automobile. Pris comme support, Internet progresse encore dans sa fonction d'information et de préparation à l'achat : 47 % des acheteurs de VN et 50 % des acheteurs de VO sont ainsi allés se...

renseigner sur la Toile en 2007. Les médias et les constructeurs l'ont bien compris et réservent l'essentiel de la croissance de leurs investissements de communication et de publicité à ce canal. A raison, puisque selon un récent sondage du Journal du Net (1), les internautes en quête d'informations privilégient les sites Web d'infos autos, les sites constructeurs puis les magazines de presse écrite et les conseils de proches, la visite en concession n'étant quasiment plus évoquée.

Sur le front du business, Internet pèse depuis l'an dernier 15 % des transactions de VO, son poids sur le VN demeurant marginal.

Dans ce cadre, si on sait qu'il ne sert à rien de refaire le monde, surtout trop hâtivement, plusieurs pistes peuvent être avancées sans remettre en cause le business-model en vigueur. Pour le VN, pourquoi ne pas envisager des opérations de déstockage sur le modèle des marques de luxe de prêt-à-porter liquidant leurs anciennes collections sans perte d'image ? Plus avant, pourquoi ne pas programmer des ventes flash ou concevoir des minis séries limitées pour le Web ? Concernant le VO, c'est davantage la structuration du marché, avec son lot de concentrations, qui jouera à l'avenir un rôle de régulateur générateur de croissance.

Mais une chose est sûre : un switch générationnel s'annonce. 80 % des internautes de la classe "25-34 ans" ont déjà acheté en ligne et c'est aussi dans cette catégorie que la croissance est la plus forte. Une génération qui a de surcroît un nouveau rapport aux produits automobiles, ce qui se traduit déjà par des arbitrages budgétaires spécifiques et une sensibilité accrue au développement durable. Les traditionnels argumentaires de vente auront peu de prises sur ce public et des écrans faisant défiler des présentations dynamiques remplaceraient d'ores et déjà à ses yeux avantageusement d'immobiles modèles de démonstration goulus en coûteux m2.

(1) daté de février et consultable sur www.journaldunet.com 

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