Mitsubishi ASX : le retour du clone
Un an. C’est le temps qu’il aura fallu au Mitsubishi ASX pour s’offrir une mise à jour. Le constructeur nippon donne déjà une seconde vie à son petit SUV, quelques semaines seulement après la présentation du Renault Captur restylé. Logique, puisque l’ASX est le clone du français.
S’ils partagent la même base, les deux modèles n’en restent pas moins concurrents malgré l'écart significatif de leur volume de ventes. Lancée en avril 2023, cette seconde génération de l’ASX s’est à ce jour écoulé à quelques 1 000 exemplaires en France, tandis que son jumeau français s’est quant à lui vendu à plus de 68 000 unités sur la même période.
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Avec le lancement de la phase 2 de l’ASX, Mitsubishi France espère donc davantage de volumes. Le constructeur nippon vise les 5 000 unités en 2024 et 7 500 dès l’an prochain. Son SUV du segment B devrait ainsi représenter pas moins de 30 % de ses ventes en année pleine.
Face aux leaders du segment que sont les Renault Captur et Peugeot 2008, le Mitsubishi ASX espère donc grappiller des parts de marché en allant notamment séduire les flottes d’entreprises. Ces dernières font en effet partie de la clientèle à conquérir pour la marque japonaise, qui aspire à vendre 30 à 40 % de ses véhicules via ce canal en 2025, contre seulement 15 % actuellement.
S’éloigner du Captur
Pour s'émanciper du Captur, Mitsubishi multiplie les signes distinctifs. À commencer par la face avant "Dynamic Shield", emblématique au constructeur nippon, qui lui permet donc de différencier. L’ASX conserve également une partie arrière très similaire à celle de la phase 1, reconnaissable à ses feux en forme de « C » et le lettrage "Mitsubishi" qui s’étire sur toute la largeur du hayon.
Cependant, dans l’habitacle, les différences esthétiques avec le Captur sont moins évidentes. L’ASX embarque le même écran central tactile de 10,4 pouces de diagonale, orienté au format portrait et compatible Apple Carplay et Android Auto sans fil. Celui-ci intègre à son système multimédia "Google built-in", qui regroupe divers services et applications tels que Google Assistant ou encore Google Maps.
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Le constat est le même au niveau de la console centrale. Cette dernière reste en effet identique à celle du modèle français, avec ses nombreux compartiments de rangement et ses vides poches. L’habitacle de l’ASX se montre ainsi très fonctionnel pour un SUV du segment B. À l’image de la banquette arrière coulissante qui permet d’atteindre un volume de coffre de 401 l, une fois les sièges avancés au maximum.
Un large choix de motorisations
Afin de séduire une large clientèle, le nouvel ASX propose une vaste gamme de motorisations, allant du micro-hybride à l’hybride, en passant par le GPL. Cette dernière ne fera en revanche son apparition qu’en fin d’année et devrait représenter seulement 15 % des ventes.
C’est en effet la version hybride qui devrait être la plus convoitée, avec plus de la moitié des immatriculations. Celle-ci embarque le système hybride de dernière génération qui associe un moteur essence de 1,6 l à deux moteurs électriques, pour une consommation de carburant comprise entre 4,7 et 4,9 l/100 km.
Deux motorisations micro-hybrides sont également disponibles avec les blocs essence 1,0 l et 1,3 l. Si la première est uniquement couplée à une boite manuelle à six rapports, la deuxième est aussi proposée en boîte automatique, le tout pour des consommations identiques de 5,9 à 6,2 l/100km, selon le cycle WLTP.
Le Mitsubishi ASX est décliné en quatre niveaux de finitions : Inform, Invite, Intense et Instyle. Le constructeur ne prévoit pas de dévoiler les tarifs de son petit SUV avant le mois de juillet. Mais d'après nos informations, ils devraient toutefois être légèrement supérieurs à ceux du Renault Captur, qui débutent à 25 800 euros en entrée de gamme.
À la différence de son jumeau français, le nouvel ASX bénéficie quant à lui de la garantie 8 ans ou 160 000 km de Mitsubishi, pouvant de fait justifier une différence de prix. Sa commercialisation est prévue pour septembre.
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